Auteur : Takashi Morita
Édition : Kurokawa
Pages : 255
Note : 3 / 5
Le détective Herlock Sholmès reçoit un jour de la part d'un baron une demande d'enquête pour retrouver l'auteur d'un vol dont il a été victime. En parallèle, Lupin va user de tous les stratagèmes pour tenir Sholmès à distance de l'enquête. Les deux cerveaux vont ainsi s'affronter dans l'affaire de la lampe juive !
Avis de Cyrlight
Dans ce second tome d’Arsène Lupin, L’aventurier, le célèbre gentleman cambrioleur se confronte à celui qui est à la fois son rival et idole, Herlock Sholmès. L’enquête se déroule à Paris, sur les rives de la Seine, mais l’affaire, plus complexe qu’il n’y paraît de prime abord, ne se limite pas à un simple vol...
Je n’avais pas été particulièrement séduite par le premier tome de ce manga, et je crains que le second ne m’ait pas davantage conquise. Il y a pourtant des éléments qui m’ont bien plu, notamment la relation ambiguë entretenue par Sholmès et Lupin (qui oscille entre admiration et rivalité, soif de victoire et volonté d’épargner l’autre...).
Malheureusement, c’est à l’œuvre dans son ensemble que je n’arrive pas à accrocher. Il faut dire que je ne suis pas particulièrement fan du genre policier, mais cela ne m’a pas empêché d’adorer la série Sherlock, ou encore l’excellente saga Sherlock, Lupin & moi (Irene Adler). Or, en l’occurrence, ça bloque.
Déjà, j’ai du mal avec les dessins. Ils sont pourtant très réussis dans l’ensemble, mais c’est au niveau des visages que le bat blesse. Avec ses oreilles et son menton pointus, Herlock m’a fait l’effet d’un horrible croisement entre un elfe et un gobelin, tandis que Lupin, avec son regard dément et ses canines acérées a des airs de vampire.
Qui plus est, leur personnalité n’est pas très attachante. Bien que Lupin soit finalement du bon côté de la morale (à défaut d’être de celui de la loi), sa nonchalance et son talent sont altérés par ce côté fou qu’il possède. On a plus l’impression d’avoir affaire à un être dérangé qu’à un véritable génie sûr de lui.
Quant à Sholmès, en dépit de sa grande intelligence, je n’ai pas apprécié ses nombreux coups de sang. Il s’énerve pour un oui ou pour un non, passe son temps à hurler et semble ne pas apprendre de ses erreurs, puisque même dans les dernières pages, il songe d’abord à arrêter Lupin avant de se laisser ramener à la raison par lui.
L’enquête en elle-même est intéressante à suivre, mais peut-être un peu trop rapide, notamment dans les passages d’action qui s’enchaînent très vite. On n’a pas vraiment le temps d’entrer dans l’histoire, ni même de s’impliquer dans le scénario (ce qui ne m’a paradoxalement pas empêché de deviner très vite qui était lié à Bresson).
Bref, cette version manga d’Arsène Lupin est correcte dans l’ensemble, et séduira probablement les fans du célèbre voleur, mais j’ai peur qu’elle ne soit pas pour moi. Je lirai le tome 3 car il est en ma possession depuis longtemps, mais je doute d’aller plus loin, à moins qu’il ne me fasse radicalement changer d’avis.
Je n’avais pas été particulièrement séduite par le premier tome de ce manga, et je crains que le second ne m’ait pas davantage conquise. Il y a pourtant des éléments qui m’ont bien plu, notamment la relation ambiguë entretenue par Sholmès et Lupin (qui oscille entre admiration et rivalité, soif de victoire et volonté d’épargner l’autre...).
Malheureusement, c’est à l’œuvre dans son ensemble que je n’arrive pas à accrocher. Il faut dire que je ne suis pas particulièrement fan du genre policier, mais cela ne m’a pas empêché d’adorer la série Sherlock, ou encore l’excellente saga Sherlock, Lupin & moi (Irene Adler). Or, en l’occurrence, ça bloque.
Déjà, j’ai du mal avec les dessins. Ils sont pourtant très réussis dans l’ensemble, mais c’est au niveau des visages que le bat blesse. Avec ses oreilles et son menton pointus, Herlock m’a fait l’effet d’un horrible croisement entre un elfe et un gobelin, tandis que Lupin, avec son regard dément et ses canines acérées a des airs de vampire.
Qui plus est, leur personnalité n’est pas très attachante. Bien que Lupin soit finalement du bon côté de la morale (à défaut d’être de celui de la loi), sa nonchalance et son talent sont altérés par ce côté fou qu’il possède. On a plus l’impression d’avoir affaire à un être dérangé qu’à un véritable génie sûr de lui.
Quant à Sholmès, en dépit de sa grande intelligence, je n’ai pas apprécié ses nombreux coups de sang. Il s’énerve pour un oui ou pour un non, passe son temps à hurler et semble ne pas apprendre de ses erreurs, puisque même dans les dernières pages, il songe d’abord à arrêter Lupin avant de se laisser ramener à la raison par lui.
L’enquête en elle-même est intéressante à suivre, mais peut-être un peu trop rapide, notamment dans les passages d’action qui s’enchaînent très vite. On n’a pas vraiment le temps d’entrer dans l’histoire, ni même de s’impliquer dans le scénario (ce qui ne m’a paradoxalement pas empêché de deviner très vite qui était lié à Bresson).
Bref, cette version manga d’Arsène Lupin est correcte dans l’ensemble, et séduira probablement les fans du célèbre voleur, mais j’ai peur qu’elle ne soit pas pour moi. Je lirai le tome 3 car il est en ma possession depuis longtemps, mais je doute d’aller plus loin, à moins qu’il ne me fasse radicalement changer d’avis.