Auteur : Rebecca Tinker
Édition : Hachette
Pages : 147
Note : 3 / 5
Cambrioleuse hors pair, Carmen Sandiego est pourchassée sans relâche par l'ACME Detective Agency et par Interpol.
Heureusement, la Femme en rouge, aussi appelée la Maîtresse du Crime, a toujours une longueur d'avance et poursuit ses exploits à travers le monde !
A ce jour, cette célèbre globe-trotteuse demeure insaisissable et sa mission, un troublant mystère...
En exclusivité dans ce roman passionnant, dérivé de la série animée signée Netflix, Carmen dévoile ses origines et ses aventures passées pour la toute première fois !
Heureusement, la Femme en rouge, aussi appelée la Maîtresse du Crime, a toujours une longueur d'avance et poursuit ses exploits à travers le monde !
A ce jour, cette célèbre globe-trotteuse demeure insaisissable et sa mission, un troublant mystère...
En exclusivité dans ce roman passionnant, dérivé de la série animée signée Netflix, Carmen dévoile ses origines et ses aventures passées pour la toute première fois !
Avis de Cyrlight
Mais qui est Carmen Sandiego ? est un roman dérivé de la nouvelle série d’animation de Netflix, qui porte le nom du personnage éponyme. De quoi remettre au goût du jour la franchise de cette énigmatique voleuse, toujours vêtue de rouge.
Avant de débuter cette critique, il est bon de préciser que je suis une fan inconditionnelle de Carmen Sandiego. Je l’admire depuis des années, et elle a toujours été pour moi une grande source d’inspiration. Peut-être est-ce pour cela que j’ai été tant déçue par sa nouvelle version...
Car oui, ce livre m’a moyennement emballée, pas à cause de l’histoire en elle-même, mais de l’orientation prise par le personnage. Quand on connaît Carmen Sandiego de longue date, cependant, il est difficile de juger d’un œil objectif ce roman qui la métamorphose complètement.
Carmen a toujours été une voleuse. Mystérieuse, fascinante, dotée d’un charisme incroyable, portée par des ambitions tantôt démesurées, tantôt plus intrigantes... Mais une voleuse. Et c’est d’ailleurs cela qui faisait tout le sel du personnage : elle avait beau être du mauvais côté de la loi, on ne pouvait s’empêcher d’éprouver de l’admiration pour elle.
Mais ça, c’est terminé. Dans ce livre, Carmen est devenue la nouvelle Robin des Bois, qui combat l’injustice à sa manière et ne dérobe qu’aux voleurs des gains qu’elle redistribue ensuite pour la bonne cause. D’un personnage ambigu, on passe à quelqu’un de foncièrement gentil, qui n’œuvre que pour le bien. D’accord, c’est un concept sympa (quoique très manichéen), mais pitié, pas avec Carmen ! Inventez une nouvelle héroïne, mais ne reprenez pas celle qu’on connaît déjà pour balayer son caractère et n’en conserver que l’enveloppe.
Bon, ça, c’était mon petit coup de gueule de Carmenaddict. Maintenant, passons à l’histoire en elle-même. Je dois reconnaître que pour ceux qui découvriraient la franchise, elle peut présenter un certain intérêt, mais c’est tout de même un livre très orienté jeunesse, avec les défauts qui vont avec.
Tout d’abord, le roman est très court et très rapide. J’aurais aimé en savoir beaucoup plus sur les leçons dispensées à la VILE Academy, mais on doit en voir une demi-douzaine en tout, ce qui est très peu pour une année d’étude. L’intrigue manque de profondeur, et surtout de détails et de descriptions qui auraient pu la rendre plus fournie.
Quant aux personnages, intéressants de prime abord (si on passe outre mes griefs contre cette nouvelle Carmen), on bascule à la fin dans le manichéisme susmentionné, puisque non contente de former des voleurs, l’Académie les transforme également en tueurs (d’où la défection de la jeune Black Sheep). En ce qui concerne quelqu’un comme Tigress, qui a toujours été plus ou moins cinglée, ce n’est pas très surprenant, mais quid de Gray ? De la Chèvre ? D’El Topo ? Comment peuvent-ils brusquement accepter de devenir des meurtriers sans le moindre état d’âme, alors qu’ils ne semblaient pas plus cruels que Carmen ?
En conclusion, je dirai objectivement que ce roman manque de teneur. Il ne raconte qu’une histoire de surface, qui ne s’attarde pas suffisamment sur les détails et les points importants. Subjectivement, j’ajouterai que je n’aime pas, mais alors pas du tout cette héroïne qui n’a de Carmen Sandiego que le nom. Fans de toujours, vous risquez d’être comme moi très désappointés.
Avant de débuter cette critique, il est bon de préciser que je suis une fan inconditionnelle de Carmen Sandiego. Je l’admire depuis des années, et elle a toujours été pour moi une grande source d’inspiration. Peut-être est-ce pour cela que j’ai été tant déçue par sa nouvelle version...
Car oui, ce livre m’a moyennement emballée, pas à cause de l’histoire en elle-même, mais de l’orientation prise par le personnage. Quand on connaît Carmen Sandiego de longue date, cependant, il est difficile de juger d’un œil objectif ce roman qui la métamorphose complètement.
Carmen a toujours été une voleuse. Mystérieuse, fascinante, dotée d’un charisme incroyable, portée par des ambitions tantôt démesurées, tantôt plus intrigantes... Mais une voleuse. Et c’est d’ailleurs cela qui faisait tout le sel du personnage : elle avait beau être du mauvais côté de la loi, on ne pouvait s’empêcher d’éprouver de l’admiration pour elle.
Mais ça, c’est terminé. Dans ce livre, Carmen est devenue la nouvelle Robin des Bois, qui combat l’injustice à sa manière et ne dérobe qu’aux voleurs des gains qu’elle redistribue ensuite pour la bonne cause. D’un personnage ambigu, on passe à quelqu’un de foncièrement gentil, qui n’œuvre que pour le bien. D’accord, c’est un concept sympa (quoique très manichéen), mais pitié, pas avec Carmen ! Inventez une nouvelle héroïne, mais ne reprenez pas celle qu’on connaît déjà pour balayer son caractère et n’en conserver que l’enveloppe.
Bon, ça, c’était mon petit coup de gueule de Carmenaddict. Maintenant, passons à l’histoire en elle-même. Je dois reconnaître que pour ceux qui découvriraient la franchise, elle peut présenter un certain intérêt, mais c’est tout de même un livre très orienté jeunesse, avec les défauts qui vont avec.
Tout d’abord, le roman est très court et très rapide. J’aurais aimé en savoir beaucoup plus sur les leçons dispensées à la VILE Academy, mais on doit en voir une demi-douzaine en tout, ce qui est très peu pour une année d’étude. L’intrigue manque de profondeur, et surtout de détails et de descriptions qui auraient pu la rendre plus fournie.
Quant aux personnages, intéressants de prime abord (si on passe outre mes griefs contre cette nouvelle Carmen), on bascule à la fin dans le manichéisme susmentionné, puisque non contente de former des voleurs, l’Académie les transforme également en tueurs (d’où la défection de la jeune Black Sheep). En ce qui concerne quelqu’un comme Tigress, qui a toujours été plus ou moins cinglée, ce n’est pas très surprenant, mais quid de Gray ? De la Chèvre ? D’El Topo ? Comment peuvent-ils brusquement accepter de devenir des meurtriers sans le moindre état d’âme, alors qu’ils ne semblaient pas plus cruels que Carmen ?
En conclusion, je dirai objectivement que ce roman manque de teneur. Il ne raconte qu’une histoire de surface, qui ne s’attarde pas suffisamment sur les détails et les points importants. Subjectivement, j’ajouterai que je n’aime pas, mais alors pas du tout cette héroïne qui n’a de Carmen Sandiego que le nom. Fans de toujours, vous risquez d’être comme moi très désappointés.
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