Titre : À la vie, à la mort
Auteur : Stephenie Meyer
Édition : Blackmoon
Pages : 792 (avec Fascination)
Note : 2.5 / 5
EDYTHE CULLEN N'EST PAS HUMAINE.
ELLE EST PLUS QUE ÇA.
Lorsque Beaufort Swan amménage dans l'insignifiante bourgade de Forks et rencontre la mystérieuse Edythe Cullen, sa vie prend un tournant aussi excitant que terrifiant. Avec sa peau de marbre, ses yeux dorés, sa voix envoûtante et ses dons surnaturels, Edythe est à la fois irrésistible et énigmatique.
Ce que Beau ne sait pas encore, c'est que plus il se rapproche d'elle, plus lui et son entourage sont en danger. Et il se peut qu'il soit trop tard pour faire demi-tour...
Avis de Cyrlight
Comme toute fan de Twilight qui se respecte, je ne pouvais passer à côté de cette édition spéciale dix ans. Avec du recul, je me dis que je n'aurais presque rien manqué.
Je ne vais même pas perdre de temps à vous faire un résumé de l'histoire, car il s'agit tout simplement de Fascination à l'envers. À l'envers, dans le sens où les sexes des personnages sont inversés. En plus de ne pas être original, ça donne lieu à des prénoms ridicules (Royal, Jessamine...) et à une imagination cocasse. Au fil de ma lecture, je n'ai pu me détacher de l'esprit la vision de Rosalie en géante bodybuildée.
Quant au texte en lui-même, c'est presque une copie conforme du roman d'origine, avec seules quelques petites modifications. Les prénoms changent, le féminin bascule au masculin et inversement... Seule la fin est différente et offre une image intéressante de « ce qui aurait pu être » dans Fascination, mais c'est tout.
Là où la saga Twilight mettait en scène une héroïne attachante, maladroite et peu sûre d'elle, préoccupée par le bien de ses proches, on se retrouve avec un garçon affligeant, qui ne doit le fait d'être en vie qu'à une fille vampire. Certes, les temps évoluent et nous sommes bien loin de l'époque de la demoiselle en détresse, mais tout de même ! Je cherche encore une seule preuve de la virilité de Beau dans ce roman. Ces particularités qui rendaient Bella si humaine font de lui un personnage ridicule, qui rougit toutes les dix pages et enchaîne les gaffes.
Alors certes, l'ensemble n'est pas aussi mauvais que ma critique le laisse paraître, mais tant qu'à lire une histoire, choisissez l'originale plutôt qu'une pâle copie de Fascination qui n'a guère d'utilité, à l'exception de sa fin qui se distingue du roman de base et le revisite par la même occasion. C'est le seul point vraiment positif que l'on peut trouver à cette « réinvention ». Cela mis à part, Beau et Edythe ne peuvent rivaliser avec Bella et Edward... ni Archie avec cette chère Alice, qui est le personnage préféré de votre dévouée chroniqueuse !