Auteur : Jody Taylor
Édition : HC
Pages : 332
Note : 3 / 5
Les visites dans le passé reprennent à l'institut de recherche historique de St Mary.
Maxwell et ses excentriques confrères historiens partent pour de nouvelles aventures à travers le temps. Promue directrice du département d'Histoire, Maxwell va contrer, à l'aide de son équipe, les plans de leurs ennemis qu'ils croyaient neutralisés. C'est l'Histoire tout entière qui est menacée par ces fantômes du passé.
Au bord du burn out, l'historienne utilise ses dernières forces pour maintenir l'équilibre dans l'Histoire et dans sa vie privée. Non sans rudesse, elle doit faire face à l'attaque de Jack l'Éventreur, à un St Mary du futur quelque peu différent, un séjour improvisé à Ninive, ou encore à la mort étrange d'Élizabeth Ière d'Angleterre.
Maxwell et ses excentriques confrères historiens partent pour de nouvelles aventures à travers le temps. Promue directrice du département d'Histoire, Maxwell va contrer, à l'aide de son équipe, les plans de leurs ennemis qu'ils croyaient neutralisés. C'est l'Histoire tout entière qui est menacée par ces fantômes du passé.
Au bord du burn out, l'historienne utilise ses dernières forces pour maintenir l'équilibre dans l'Histoire et dans sa vie privée. Non sans rudesse, elle doit faire face à l'attaque de Jack l'Éventreur, à un St Mary du futur quelque peu différent, un séjour improvisé à Ninive, ou encore à la mort étrange d'Élizabeth Ière d'Angleterre.
Avis de Cyrlight
D’écho en échos est le second tome des Chroniques de St Mary. On retrouve à l’institut Max, désormais chef de sa propre équipe, ainsi que Farrell, Peterson, Guthrie et d’autres visages familiers qui vont enchaîner les péripéties, notamment en Écosse, sous le règne de Marie Stuart.
Alors... Par où commencer ? Il y a tellement à dire que c’est difficile de trouver un point de départ. Peut-être celui-ci, justement : il se passe énormément de choses, dans ce roman, et certaines sont parfois si confuses qu’il faut attendre une explication ultérieure pour leur donner un sens.
La « dispute » entre Max et le chef Farrell, notamment. J’ai relu la scène deux fois, sans la comprendre davantage. J’avais l’impression qu’il manquait quelque chose, je ne saisissais pas comment un simple phrase avait pu rendre Maxwell à ce point hystérique, et même une fois ce pan de l’intrigue résolu, je le trouve relativement mal amené.
À cause de ce rythme très soutenu, où l’on bondit d’une péripétie à l’autre, on n’a pas le temps de s’attacher aux nouveaux personnages. S’ils étaient déjà très nombreux dans le premier tome, on finissait par s’habituer à eux, à leur caractère et à les différencier. Ici, ce n’est pas le cas. Hormis David et Pinkie dans le futur, aucun ne se démarque vraiment. Ils sont pour la majeure partie des noms qui surviennent à un moment ou à un autre de l’histoire.
L’humour loufoque est toujours au rendez-vous, peut-être même un peu trop, car j’ai eu un sentiment de démesure qui n’était pas présent lors de la lecture d’Un monde après l’autre. Tout est exagéré, et même si j’ai conscience qu’il s’agit de la patte de la saga, cela m’a semblé aller trop loin, par moments.
Le fil rouge, lancé dès la fin du tome précédent (à savoir pourquoi la mauvaise reine a été exécutée dans la pièce de Shakespeare), se traîne un peu. Au lieu de se concentrer dessus, alors que cela semble être une interrogation capitale, l’histoire s’éparpille. Alors certes, elle se ressert ensuite autour de ce même point, mais la résolution de l’énigme tarde à survenir, comme s’il fallait vraiment laisser le temps à tout le reste de se dérouler. (Par exemple, personne n’a eu l’idée de chercher l’évènement divergent entre l’Histoire et la pièce pendant le séjour de Maxwell dans le futur ?)
En conclusion, je dirais que j’ai moins apprécié ce second tome que le premier. Là où Un monde après l’autre n’était pas toujours très cohérent, D’écho en échos suit un rythme effréné parfois difficile à suivre, où tous les éléments de l’intrigue s’enchaînent trop vite. Il y a toujours du bon, notamment l’originalité de la saga qu’on ne peut que louer, mais elle serait nettement meilleure sans les défauts qui l’entachent.
Alors... Par où commencer ? Il y a tellement à dire que c’est difficile de trouver un point de départ. Peut-être celui-ci, justement : il se passe énormément de choses, dans ce roman, et certaines sont parfois si confuses qu’il faut attendre une explication ultérieure pour leur donner un sens.
La « dispute » entre Max et le chef Farrell, notamment. J’ai relu la scène deux fois, sans la comprendre davantage. J’avais l’impression qu’il manquait quelque chose, je ne saisissais pas comment un simple phrase avait pu rendre Maxwell à ce point hystérique, et même une fois ce pan de l’intrigue résolu, je le trouve relativement mal amené.
À cause de ce rythme très soutenu, où l’on bondit d’une péripétie à l’autre, on n’a pas le temps de s’attacher aux nouveaux personnages. S’ils étaient déjà très nombreux dans le premier tome, on finissait par s’habituer à eux, à leur caractère et à les différencier. Ici, ce n’est pas le cas. Hormis David et Pinkie dans le futur, aucun ne se démarque vraiment. Ils sont pour la majeure partie des noms qui surviennent à un moment ou à un autre de l’histoire.
L’humour loufoque est toujours au rendez-vous, peut-être même un peu trop, car j’ai eu un sentiment de démesure qui n’était pas présent lors de la lecture d’Un monde après l’autre. Tout est exagéré, et même si j’ai conscience qu’il s’agit de la patte de la saga, cela m’a semblé aller trop loin, par moments.
Le fil rouge, lancé dès la fin du tome précédent (à savoir pourquoi la mauvaise reine a été exécutée dans la pièce de Shakespeare), se traîne un peu. Au lieu de se concentrer dessus, alors que cela semble être une interrogation capitale, l’histoire s’éparpille. Alors certes, elle se ressert ensuite autour de ce même point, mais la résolution de l’énigme tarde à survenir, comme s’il fallait vraiment laisser le temps à tout le reste de se dérouler. (Par exemple, personne n’a eu l’idée de chercher l’évènement divergent entre l’Histoire et la pièce pendant le séjour de Maxwell dans le futur ?)
En conclusion, je dirais que j’ai moins apprécié ce second tome que le premier. Là où Un monde après l’autre n’était pas toujours très cohérent, D’écho en échos suit un rythme effréné parfois difficile à suivre, où tous les éléments de l’intrigue s’enchaînent trop vite. Il y a toujours du bon, notamment l’originalité de la saga qu’on ne peut que louer, mais elle serait nettement meilleure sans les défauts qui l’entachent.