Auteur : Jody Taylor
Édition : HC
Pages : 350
Note : 3.5 / 5
À l'institut St Mary de recherche historique, les historiens n'étudient pas seulement le passé, ils le visitent.
Derrière l'innocente façade de St Mary, le secret du voyage dans le temps a été découvert et reste bien gardé. Les chercheurs en Histoire ont ainsi une méthode de travail tout à fait particulière : ils "étudient 'en temps réel' les événements majeurs de l'Histoire". En se faisant passer pour d'inoffensifs excentriques, ils tentent de répondre à certaines questions qui n'ont jamais été résolues, sans jamais toucher au cours de l'Histoire... au risque d'en mourir.
Madeleine Maxwell, une jeune et brillante historienne est contactée par son ancien professeur afin de rejoindre l'équipe de l'Institut St Mary. Au cours de son étrange entretien d'embauche, Maxwell comprend vite les possibilités qui s'offrent à elle...
De la disparition de Pompéi aux tranchées de la Première Guerre mondiale, du grand incendie de Londres à la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie, la jeune historienne va revivre d'extraordinaires événements. Alors qu'au sein de l'institut naissent des enjeux de pouvoir...
Derrière l'innocente façade de St Mary, le secret du voyage dans le temps a été découvert et reste bien gardé. Les chercheurs en Histoire ont ainsi une méthode de travail tout à fait particulière : ils "étudient 'en temps réel' les événements majeurs de l'Histoire". En se faisant passer pour d'inoffensifs excentriques, ils tentent de répondre à certaines questions qui n'ont jamais été résolues, sans jamais toucher au cours de l'Histoire... au risque d'en mourir.
Madeleine Maxwell, une jeune et brillante historienne est contactée par son ancien professeur afin de rejoindre l'équipe de l'Institut St Mary. Au cours de son étrange entretien d'embauche, Maxwell comprend vite les possibilités qui s'offrent à elle...
De la disparition de Pompéi aux tranchées de la Première Guerre mondiale, du grand incendie de Londres à la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie, la jeune historienne va revivre d'extraordinaires événements. Alors qu'au sein de l'institut naissent des enjeux de pouvoir...
Avis de Cyrlight
Ce premier tome des Chroniques de St-Mary, Un monde après l’autre, met en scène une héroïne du nom de Maxwell, qui se familiarise progressivement avec cet étrange établissement où de dangereux voyages dans le temps constituent le quotidien des historiens dont elle fait elle-même partie.
Je remercie les éditions HC pour m’avoir offert les deux premiers tomes de cette intrigante saga, ainsi que Babelio pour avoir permis ce partenariat. C’est avec curiosité que je me suis plongée dans ce roman, et on peut dire que je n’ai pas été déçue.
L’univers est très burlesque et présente des situations toutes plus saugrenues les unes que les autres. Si elles ne sont pas forcément très réalistes, elles prêtent toujours à sourire, et l’humour si particulier de cette œuvre est assurément son point fort.
Les personnages sont également très sympathiques, quoiqu’un poil manichéens. Au début, on se perd un peu parmi ce joyeux petit monde, et il faut régulièrement se référer à la page de présentation, mais au bout d’un moment, on finit par se familiariser avec presque tout le monde.
La vie des employés de St-Mary est particulièrement agréable à suivre, mais, parce qu’il y a un mais, les voyages dans le temps sont moins réussis dans l’ensemble, alors qu’ils sont présentés comme l’élément principal de l’histoire. Amateurs de cohérence, autant vous le dire, passez votre chemin.
D’entrée de jeu, on nous présente une Histoire personnifiée, qui se corrige d’elle-même en n’hésitant pas pour cela à éliminer tous les grains de sable (comprendre les historiens) qui parasitent ses rouages. Max en fait d’ailleurs le frais, échappant de peu à une mort certaine lors de sa première aventure dans le passé, mais cela ne se répète pas par la suite.
Lors de l’épisode de l’hôpital en feu, Kal et elle secourent les blessés, les aident à se mettre à l’abri... N’est-ce pas modifier le cours du temps que de sauver des gens qui seraient peut-être morts autrement ? Ou sauver des parchemins des flammes qui dévorent la bibliothèque d’Alexandrie et permettre leur découverte dans le futur, alors qu’ils auraient dû être détruits ?
Quant à Max, elle reconnaît certes elle-même qu’elle n’est pas très maligne, mais même quand quelque chose lui paraît suspect, elle ne cherche pas plus loin et laisse les évènements suivre leur cours, alors que c’est parfois gros comme le nez au milieu de la figure.
Quand la situation et la direction se renversent à St-Mary, pourquoi est-ce que personne ou presque ne fait rien ? Pourquoi la sécurité se soumet-elle aux ordres de la personne la plus détestée de l’établissement, alors qu’il aurait suffi d’un rien pour l’évincer ?
Enfin, dernier petit bémol : le temps. En milieu de livre, on apprend que cinq années se sont écoulées, mais on ne les a absolument pas vues passer, ni même ressenties. À la vue de la vitesse à laquelle les incidents et les accidents s’enchaînent à St-Mary, c’est à se demander comment il a pu s’écouler une demi-décennie sans qu’il ne se passe rien susceptible d’être évoqué.
Comme dit plus haut, j’ai beaucoup apprécié ma lecture, les idées sont très sympathiques et l’originalité est au rendez-vous, mais la cohérence globale est vraiment le gros point faible de cette histoire, et nuit considérablement à sa qualité. Dommage.
Je remercie les éditions HC pour m’avoir offert les deux premiers tomes de cette intrigante saga, ainsi que Babelio pour avoir permis ce partenariat. C’est avec curiosité que je me suis plongée dans ce roman, et on peut dire que je n’ai pas été déçue.
L’univers est très burlesque et présente des situations toutes plus saugrenues les unes que les autres. Si elles ne sont pas forcément très réalistes, elles prêtent toujours à sourire, et l’humour si particulier de cette œuvre est assurément son point fort.
Les personnages sont également très sympathiques, quoiqu’un poil manichéens. Au début, on se perd un peu parmi ce joyeux petit monde, et il faut régulièrement se référer à la page de présentation, mais au bout d’un moment, on finit par se familiariser avec presque tout le monde.
La vie des employés de St-Mary est particulièrement agréable à suivre, mais, parce qu’il y a un mais, les voyages dans le temps sont moins réussis dans l’ensemble, alors qu’ils sont présentés comme l’élément principal de l’histoire. Amateurs de cohérence, autant vous le dire, passez votre chemin.
D’entrée de jeu, on nous présente une Histoire personnifiée, qui se corrige d’elle-même en n’hésitant pas pour cela à éliminer tous les grains de sable (comprendre les historiens) qui parasitent ses rouages. Max en fait d’ailleurs le frais, échappant de peu à une mort certaine lors de sa première aventure dans le passé, mais cela ne se répète pas par la suite.
Lors de l’épisode de l’hôpital en feu, Kal et elle secourent les blessés, les aident à se mettre à l’abri... N’est-ce pas modifier le cours du temps que de sauver des gens qui seraient peut-être morts autrement ? Ou sauver des parchemins des flammes qui dévorent la bibliothèque d’Alexandrie et permettre leur découverte dans le futur, alors qu’ils auraient dû être détruits ?
Quant à Max, elle reconnaît certes elle-même qu’elle n’est pas très maligne, mais même quand quelque chose lui paraît suspect, elle ne cherche pas plus loin et laisse les évènements suivre leur cours, alors que c’est parfois gros comme le nez au milieu de la figure.
Quand la situation et la direction se renversent à St-Mary, pourquoi est-ce que personne ou presque ne fait rien ? Pourquoi la sécurité se soumet-elle aux ordres de la personne la plus détestée de l’établissement, alors qu’il aurait suffi d’un rien pour l’évincer ?
Enfin, dernier petit bémol : le temps. En milieu de livre, on apprend que cinq années se sont écoulées, mais on ne les a absolument pas vues passer, ni même ressenties. À la vue de la vitesse à laquelle les incidents et les accidents s’enchaînent à St-Mary, c’est à se demander comment il a pu s’écouler une demi-décennie sans qu’il ne se passe rien susceptible d’être évoqué.
Comme dit plus haut, j’ai beaucoup apprécié ma lecture, les idées sont très sympathiques et l’originalité est au rendez-vous, mais la cohérence globale est vraiment le gros point faible de cette histoire, et nuit considérablement à sa qualité. Dommage.
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