Auteur : Kate Alcott
Édition : L'Archipel
Pages : 324
Note : 3.5 / 5
Julie Crawford n'a qu'un rêve en tête : rejoindre Hollywood pour devenir scénariste ! Ainsi décide-t-elle de quitter sa ville natale de l'Indiana pour gagner les prestigieux studios et leurs stars glamour. Mais, sur place, ses rêves se heurtent à la dure réalité des plateaux. Renvoyée par le très célèbre réalisateur d'Autant en emporte le vent, Julie croise par chance la route de l'actrice Carole Lombard, dont la liaison avec Clark Gable, toujours marié, fait grand bruit dans la presse à scandale.
Devenue l'assistante de Carole, Julie est aux premières loges de ce scandale qui éclabousse tout Hollywood et pourrait nuire à la publicité du film à succès que promet d'être Autant en emporte le vent...
Les passions tumultueuses du couple Gable-Lombard donneront-elles à Julie le courage d'ouvrir ses ailes et de se libérer de son passé ?
Devenue l'assistante de Carole, Julie est aux premières loges de ce scandale qui éclabousse tout Hollywood et pourrait nuire à la publicité du film à succès que promet d'être Autant en emporte le vent...
Les passions tumultueuses du couple Gable-Lombard donneront-elles à Julie le courage d'ouvrir ses ailes et de se libérer de son passé ?
Avis de Cyrlight
Si près des étoiles est un roman de Kate Alcott, qui nous transporte dans l’Hollywood de la fin des années 30, au cœur du tournage mais aussi des scandales qui ont éclaboussé l’un des plus grands films de tous les temps : le mythique Autant en emporte le vent.
Merci beaucoup à Mylène, des éditions Archipel, qui m’a fait parvenir ce livre. C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai plongé dans cette histoire, et j’ai particulièrement apprécié de pouvoir découvrir l’envers du décor de mon film préféré.
Si je devais résumer ce roman en un mot, je dirais qu’il est déconcertant. En bonne fan que je suis, j’ai visionné Autant en emporte le vent à maintes reprises, et pourtant, pas une fois, je n’ai tenté d’imaginer comment avait pu se dérouler le tournage de ce monument. J’ai lu des anecdotes, évidemment, mais j’étais loin du compte.
L’auteur a assurément fourni un travail remarquable pour parvenir à reconstituer le labeur de David Selznick et de son équipe. Je dois avouer que, lors du tournage de la première scène (celle avec les jumeaux Tarleton), j’ai froncé les sourcils à la mention de la robe à fleur de Scarlett. Honte à moi d’avoir jugé trop vite, et j’ai bien failli éclater de rire quand le producteur a interrompu les acteurs pour en exiger une blanche.
À ce niveau, le roman frôle l’excellence. Pour ce qui est du reste, en revanche, mon avis est un peu plus partagé. Déjà, il m’a fallu un petit moment pour entrer dans l’histoire, car j’ai trouvé les premières pages un tantinet confuses : il m’a semblé difficile de savoir qui parlait, qui était qui... Mais heureusement, cela s’est rapidement amélioré.
Néanmoins, j’ai trouvé que l’auteur s’éparpillait dans trop de directions, sans vraiment aller jusqu’au bout de chacune d’elles. Seul le tournage d’Autant en emporte le vent est suivi de A à Z, et c’est finalement tout autour de lui que gravitent les autres intrigues : le couple Clark Gable - Carole Lombard, la question de la guerre en Europe, celle de l’antisémitisme, et surtout, évidemment, celle de l’héroïne, Julie.
Je dois avouer que j’ai eu du mal avec elle, même si mon jugement s’est quelque peu adouci avec le mot final de l’auteur, qui qualifie elle-même son personnage de « mademoiselle tout-le-monde ». En fait, le problème de Julie, c’est qu’elle semble vouloir paraître indépendante et suivre sa vocation de scénariste, mais elle est constamment prise en mains par les autres, en particulier par Carole, au point que j’en suis arrivée à me demander qui était finalement l’assistante de qui.
En effet, c’est Carole qui la conseille pour sa carrière, qui intervient en sa faveur à plusieurs reprises, qui s’immisce dans son couple avec Andy, qui va jusqu’à s’occuper de ses parents... Bref, c’est Carole qui fait tout. Il faut vraiment attendre les derniers chapitres pour que Julie paraisse enfin prendre véritablement les rênes de son destin.
En ce qui concerne la fin, j’ai été moyennement séduite, parce que la seule chose qui se termine en même temps que le livre, c’est le récit du film, mais pas celui des personnages. Certes, l’auteur nous informe du devenir des noms célèbres évoqués au fil des pages et nous glisse quelques hypothèses quant au destin de Julie et Andy, mais j’ai quand même eu globalement un sentiment d’inachevé, comme s’il ne s’agissait au final que d’un fragment d’histoire. Au point même d’en arriver à penser que le roman aurait été tout aussi bon (voire peut-être meilleur) sans Julie et son intrigue.
En conclusion, je dirais que ce livre est vraiment très bon au niveau de la partie historique, et plus précisément d’Autant en emporte le vent. Il ne fait aucun doute que les fans du film seront transportés comme je l’ai été. En revanche, Julie m’a beaucoup moins convaincue, ce qui est dommage.
Merci beaucoup à Mylène, des éditions Archipel, qui m’a fait parvenir ce livre. C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai plongé dans cette histoire, et j’ai particulièrement apprécié de pouvoir découvrir l’envers du décor de mon film préféré.
Si je devais résumer ce roman en un mot, je dirais qu’il est déconcertant. En bonne fan que je suis, j’ai visionné Autant en emporte le vent à maintes reprises, et pourtant, pas une fois, je n’ai tenté d’imaginer comment avait pu se dérouler le tournage de ce monument. J’ai lu des anecdotes, évidemment, mais j’étais loin du compte.
L’auteur a assurément fourni un travail remarquable pour parvenir à reconstituer le labeur de David Selznick et de son équipe. Je dois avouer que, lors du tournage de la première scène (celle avec les jumeaux Tarleton), j’ai froncé les sourcils à la mention de la robe à fleur de Scarlett. Honte à moi d’avoir jugé trop vite, et j’ai bien failli éclater de rire quand le producteur a interrompu les acteurs pour en exiger une blanche.
À ce niveau, le roman frôle l’excellence. Pour ce qui est du reste, en revanche, mon avis est un peu plus partagé. Déjà, il m’a fallu un petit moment pour entrer dans l’histoire, car j’ai trouvé les premières pages un tantinet confuses : il m’a semblé difficile de savoir qui parlait, qui était qui... Mais heureusement, cela s’est rapidement amélioré.
Néanmoins, j’ai trouvé que l’auteur s’éparpillait dans trop de directions, sans vraiment aller jusqu’au bout de chacune d’elles. Seul le tournage d’Autant en emporte le vent est suivi de A à Z, et c’est finalement tout autour de lui que gravitent les autres intrigues : le couple Clark Gable - Carole Lombard, la question de la guerre en Europe, celle de l’antisémitisme, et surtout, évidemment, celle de l’héroïne, Julie.
Je dois avouer que j’ai eu du mal avec elle, même si mon jugement s’est quelque peu adouci avec le mot final de l’auteur, qui qualifie elle-même son personnage de « mademoiselle tout-le-monde ». En fait, le problème de Julie, c’est qu’elle semble vouloir paraître indépendante et suivre sa vocation de scénariste, mais elle est constamment prise en mains par les autres, en particulier par Carole, au point que j’en suis arrivée à me demander qui était finalement l’assistante de qui.
En effet, c’est Carole qui la conseille pour sa carrière, qui intervient en sa faveur à plusieurs reprises, qui s’immisce dans son couple avec Andy, qui va jusqu’à s’occuper de ses parents... Bref, c’est Carole qui fait tout. Il faut vraiment attendre les derniers chapitres pour que Julie paraisse enfin prendre véritablement les rênes de son destin.
En ce qui concerne la fin, j’ai été moyennement séduite, parce que la seule chose qui se termine en même temps que le livre, c’est le récit du film, mais pas celui des personnages. Certes, l’auteur nous informe du devenir des noms célèbres évoqués au fil des pages et nous glisse quelques hypothèses quant au destin de Julie et Andy, mais j’ai quand même eu globalement un sentiment d’inachevé, comme s’il ne s’agissait au final que d’un fragment d’histoire. Au point même d’en arriver à penser que le roman aurait été tout aussi bon (voire peut-être meilleur) sans Julie et son intrigue.
En conclusion, je dirais que ce livre est vraiment très bon au niveau de la partie historique, et plus précisément d’Autant en emporte le vent. Il ne fait aucun doute que les fans du film seront transportés comme je l’ai été. En revanche, Julie m’a beaucoup moins convaincue, ce qui est dommage.
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