Auteur : Suzanne Collins
Édition : PKJ
Pages : 429
Note : 3.5 / 5
Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s'agit surtout d'une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d'un rebellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n'hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. A l'aube des jeux de l'Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss...
Avis de Cyrlight
Ce second tome de Hunger Games est la suite directe du précédent. Katniss est de retour au district Douze et se prépare pour la Tournée des vainqueurs, qui va la conduire dans les autres secteurs de Panem. La population gronde, cependant, et le président Snow la menace de s’en prendre à ses proches si elle n’endigue pas ce soulèvement.
Si j’avais été très peu séduite par le premier tome, en raison de ses nombreuses longueurs et de sa fadeur dans l’écriture, qui ne m’avait pas fait ressentir la moindre émotion, j’ai davantage apprécié L’embrasement.
Déjà, les personnages sont plus intéressants. Enfin, les personnages secondaires. Tout comme dans l’opus précédent, j’ai été incapable de m’attacher à Katniss, Peeta et Gale. Je n’arrive pas à éprouver de l’affection ni de la compassion pour eux. J’irais même juste à dire que Katniss m’est antipathique, avec son côté Mary-Sue (une poignée de baies suffit à faire d’elle l’incarnation de la résistance, rien que ça...) et ses oscillations perceptibles entre les deux hommes de sa vie.
Les nouveaux venus, en revanche, ont tout de suite obtenu mon appréciation, en particulier Finnick et Johanna. (Le film n’y est sans doute pas étranger, puisque je l’ai vu avant et que je les avais déjà pris en sympathie à ce moment-là.) Ils confèrent une dimension plus humaine à l’intrigue, alors que dans le premier tome, les tributs, à l’exception de Rue, faisaient simplement office de chair à canon, et leur mort n’avait quasiment aucun impact.
En ce qui concerne l’histoire, là où je reprochais des longueurs au volume précédent, c’est cette fois-ci l’inverse qui se produit, avec des scènes qui se déroulent un peu trop rapidement à mon goût. J’aurais préféré que l’auteur s’y attarde davantage, car tout se passe assez vite, y compris le retour tant attendu dans l’arène, qui ne dure finalement pas longtemps.
Pas un chef-d’œuvre, donc, mais L’embrasement est une lecture tout de même plus sympathique que Hunger Games, premier du nom. Je conclurai un jour prochain la trilogie avec son ultime roman.
Si j’avais été très peu séduite par le premier tome, en raison de ses nombreuses longueurs et de sa fadeur dans l’écriture, qui ne m’avait pas fait ressentir la moindre émotion, j’ai davantage apprécié L’embrasement.
Déjà, les personnages sont plus intéressants. Enfin, les personnages secondaires. Tout comme dans l’opus précédent, j’ai été incapable de m’attacher à Katniss, Peeta et Gale. Je n’arrive pas à éprouver de l’affection ni de la compassion pour eux. J’irais même juste à dire que Katniss m’est antipathique, avec son côté Mary-Sue (une poignée de baies suffit à faire d’elle l’incarnation de la résistance, rien que ça...) et ses oscillations perceptibles entre les deux hommes de sa vie.
Les nouveaux venus, en revanche, ont tout de suite obtenu mon appréciation, en particulier Finnick et Johanna. (Le film n’y est sans doute pas étranger, puisque je l’ai vu avant et que je les avais déjà pris en sympathie à ce moment-là.) Ils confèrent une dimension plus humaine à l’intrigue, alors que dans le premier tome, les tributs, à l’exception de Rue, faisaient simplement office de chair à canon, et leur mort n’avait quasiment aucun impact.
En ce qui concerne l’histoire, là où je reprochais des longueurs au volume précédent, c’est cette fois-ci l’inverse qui se produit, avec des scènes qui se déroulent un peu trop rapidement à mon goût. J’aurais préféré que l’auteur s’y attarde davantage, car tout se passe assez vite, y compris le retour tant attendu dans l’arène, qui ne dure finalement pas longtemps.
Pas un chef-d’œuvre, donc, mais L’embrasement est une lecture tout de même plus sympathique que Hunger Games, premier du nom. Je conclurai un jour prochain la trilogie avec son ultime roman.
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