Auteur : Irene Adler
Édition : Albin Michel Jeunesse
Pages : 288
Note : 4 / 5
La famille d'Irene s'est installée en Normandie, à Evreux. Peu de temps après son arrivée, Irene est abordée par une femme étrange, qui lui révèle précipitamment que sa mère est en danger, avant de disparaître.
S'ensuit une série d'évènements tous aussi alarmants, qui laissent Irene, Sherlock et Arsène sur leurs gardes. Leur enquête les mènera dans une crypte secrète, cachée sous les pavés parisiens, sur la piste d'une relique ancienne gardée comme un trésor.
Les secrets de la Ville Lumière n'attendent que notre trio de jeunes détectives !
S'ensuit une série d'évènements tous aussi alarmants, qui laissent Irene, Sherlock et Arsène sur leurs gardes. Leur enquête les mènera dans une crypte secrète, cachée sous les pavés parisiens, sur la piste d'une relique ancienne gardée comme un trésor.
Les secrets de la Ville Lumière n'attendent que notre trio de jeunes détectives !
Avis de Cyrlight
Les trois apprentis enquêteurs reprennent du service dans le quatrième tome de Sherlock, Lupin & moi : La cathédrale de la peur. De retour en France, Irene s’installe à Évreux avec son père et sa mère souffrante quand elle est contactée par une mystérieuse femme, qui semble bien connaître sa génitrice.
Pour être tout à fait franche, et en dépit de la grande affection que je porte à cette saga depuis le début, j’ai été un peu déçue par ce tome. L’intrigue était pourtant prometteuse : une enquête en lien avec les origines d’Irene, un fragment de carte, une relique aux vertus légendaires, une société secrète, des souterrains...
Et rien. C’est là où le bat blesse, justement. Plus l’enquête avance et moins elle est à la hauteur de ce que l’on pouvait espérer. Peut-être me suis-je laissée abuser par le fait que le scénario m’évoquait beaucoup le film Arsène Lupin (2004), avec les cathédrales, la constellation, le trésor caché au bout de l’énigme... Je m’attendais donc à quelque chose de beaucoup plus sombre, or l’antagoniste se révèle dépourvu du moindre charisme, et le dénouement de ce mystère est finalement bien trop simple.
Autre source de déception : les origines d’Irene. Elle n’a jamais caché, dans sa narration, que ses parents n’étaient pas ses parents, et cela fait donc quatre tomes que l’on guettait l’instant où l’on en saurait plus à ce sujet. Or, là encore, on se heurte à un gros rien. Enfin, pas rien du tout, puisque Irene fait enfin la connaissance de sa mère biologique, mais cela ne va pas plus loin. On n’assiste à aucun dialogue, aucune explication... Ce sera sans doute pour les tomes suivants, étant donné qu’il y en a beaucoup de prévus, mais cela nous laisse tout de même sur notre faim.
Il y a tout de même des points positifs à retirer de cette histoire. Le triangle formé par Irene, Sherlock et Lupin s’approfondit, sans pour autant empiéter démesurément sur l’intrigue, la mère d’Arsène fait une apparition plutôt bienvenue, et Horatio se révèle de plus en plus sympathique. J’ai beaucoup aimé ses manigances avec les deux garçons, ainsi que les subtils sous-entendus qu’il ne manque jamais de faire à Irene (ou les livres qu’il lui fournit en cachette).
Autre fait appréciable, les difficultés auxquelles sont confrontés les trois protagonistes, qui nous rappellent à juste titre qu’en dépit de leur intelligence et de leur ingéniosité, ils n’en restent pas moins des enfants. Leur génie est impuissant face à des armes à feu, et la fuite s’avère souvent la meilleure solution.
Enfin, j’ai adoré les clins d’œil à une autre œuvre de Pierdomenico Baccalario, La ville du vent, troisième tome de la saga Century. Au début, j’aurais pu songer à une simple coïncidence avec l’auberge de L’Alchimiste, mais lorsque l’antagoniste se présente sous le nom d’Ermete, je n’ai pu m’empêcher d’esquisser un large sourire.
Un peu déçue par ce tome, donc, mais ne vous méprenez pas : Sherlock, Lupin & moi n’en demeure pas moins une excellente saga, et il me tarde déjà de poursuivre l’aventure en compagnie de ces trois adolescents, afin d’en découvrir (enfin) davantage sur la vraie famille d’Irene.
Pour être tout à fait franche, et en dépit de la grande affection que je porte à cette saga depuis le début, j’ai été un peu déçue par ce tome. L’intrigue était pourtant prometteuse : une enquête en lien avec les origines d’Irene, un fragment de carte, une relique aux vertus légendaires, une société secrète, des souterrains...
Et rien. C’est là où le bat blesse, justement. Plus l’enquête avance et moins elle est à la hauteur de ce que l’on pouvait espérer. Peut-être me suis-je laissée abuser par le fait que le scénario m’évoquait beaucoup le film Arsène Lupin (2004), avec les cathédrales, la constellation, le trésor caché au bout de l’énigme... Je m’attendais donc à quelque chose de beaucoup plus sombre, or l’antagoniste se révèle dépourvu du moindre charisme, et le dénouement de ce mystère est finalement bien trop simple.
Autre source de déception : les origines d’Irene. Elle n’a jamais caché, dans sa narration, que ses parents n’étaient pas ses parents, et cela fait donc quatre tomes que l’on guettait l’instant où l’on en saurait plus à ce sujet. Or, là encore, on se heurte à un gros rien. Enfin, pas rien du tout, puisque Irene fait enfin la connaissance de sa mère biologique, mais cela ne va pas plus loin. On n’assiste à aucun dialogue, aucune explication... Ce sera sans doute pour les tomes suivants, étant donné qu’il y en a beaucoup de prévus, mais cela nous laisse tout de même sur notre faim.
Il y a tout de même des points positifs à retirer de cette histoire. Le triangle formé par Irene, Sherlock et Lupin s’approfondit, sans pour autant empiéter démesurément sur l’intrigue, la mère d’Arsène fait une apparition plutôt bienvenue, et Horatio se révèle de plus en plus sympathique. J’ai beaucoup aimé ses manigances avec les deux garçons, ainsi que les subtils sous-entendus qu’il ne manque jamais de faire à Irene (ou les livres qu’il lui fournit en cachette).
Autre fait appréciable, les difficultés auxquelles sont confrontés les trois protagonistes, qui nous rappellent à juste titre qu’en dépit de leur intelligence et de leur ingéniosité, ils n’en restent pas moins des enfants. Leur génie est impuissant face à des armes à feu, et la fuite s’avère souvent la meilleure solution.
Enfin, j’ai adoré les clins d’œil à une autre œuvre de Pierdomenico Baccalario, La ville du vent, troisième tome de la saga Century. Au début, j’aurais pu songer à une simple coïncidence avec l’auberge de L’Alchimiste, mais lorsque l’antagoniste se présente sous le nom d’Ermete, je n’ai pu m’empêcher d’esquisser un large sourire.
Un peu déçue par ce tome, donc, mais ne vous méprenez pas : Sherlock, Lupin & moi n’en demeure pas moins une excellente saga, et il me tarde déjà de poursuivre l’aventure en compagnie de ces trois adolescents, afin d’en découvrir (enfin) davantage sur la vraie famille d’Irene.
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