Auteur : Tahereh Mafi
Édition : Michel Lafon
Pages : 453
Note : 1.5 / 5
Réchappée des griffes du terrible Warner, Juliette trouve pour la première fois la force de se battre et de rêver à un avenir avec Adam, celui qu’elle croyait avoir perdu pour toujours. Mais Warner n’a pas l’intention d’abandonner sa proie.
De retour à la base, tout en se remettant de sa blessure presque fatale, le fils du dictateur, Warner, doit contrôler ses soldats et réprimer toute forme de rébellion dans le secteur qu’il dirige. Toujours aussi obsédé par la fuite de Juliette, il veut avant tout la retrouver, quoi qu’il lui en coûte. Il n’a pas non plus oublié ceux qui ont permis l’évasion de la jeune fille, Adam et Kenji, à qui il compte bien faire payer cher leur trahison.
Mais quand le Commandant Suprême, le père de Warner, arrive pour corriger les erreurs de son fils, il est clair que le sort de Juliette ne lui tient pas tant à cœur. Warner ne peut pourtant pas courir le risque de perdre celle qu’il considère comme la clef de voûte de son plan de victoire secret…
De retour à la base, tout en se remettant de sa blessure presque fatale, le fils du dictateur, Warner, doit contrôler ses soldats et réprimer toute forme de rébellion dans le secteur qu’il dirige. Toujours aussi obsédé par la fuite de Juliette, il veut avant tout la retrouver, quoi qu’il lui en coûte. Il n’a pas non plus oublié ceux qui ont permis l’évasion de la jeune fille, Adam et Kenji, à qui il compte bien faire payer cher leur trahison.
Mais quand le Commandant Suprême, le père de Warner, arrive pour corriger les erreurs de son fils, il est clair que le sort de Juliette ne lui tient pas tant à cœur. Warner ne peut pourtant pas courir le risque de perdre celle qu’il considère comme la clef de voûte de son plan de victoire secret…
Avis de Cyrlight
Après Ne me touche pas, on retrouve les personnages d'Insaisissable là où on les avait laissés à la fin du premier tome. Malicia... Pardon, Juliette a intégré l'école du Professeur X... Je veux dire le Point Oméga et apprend à maîtriser ses nouveaux pouvoirs.
Enfin, apprendre, c'est un bien grand mot. Si je devais résumer correctement l'histoire, je dirais surtout qu'elle pleure, qu'elle geint, qu'elle se lamente, puis qu'elle repleure en se lamentant sur son sort de malheureuse petite fille égoïste.
Car oui, dans ce roman, cette pauvre Juliette a le cœur brisé. Il s'avère que, finalement, Adam ne peut pas la toucher (non, l'histoire ne tourne pas en carré, du tout...) Pour sa propre sécurité, elle décide de le quitter et de mettre de la distance entre eux, parce qu'elle est gentille et qu'elle ne veut pas faire souffrir les gens.
En revanche, et ce malgré les nombreuses réprimandes de Kenji et de Castle, elle se préoccupe peu de ce qui se passe dans le monde et des populations qui souffrent sous le joug cruel du Rétablissement, préférant continuer à se morfondre sur ses états d'âme plutôt que de s'entraîner afin de prendre part à la guerre destinée à renverser l'oppresseur.
Pardon, je devais faire un résumé, mais il s'avère que j'ai raconté les trois quarts du livre, parce qu'il ne se passe quasiment rien d'autre. Juliette est agaçante au possible, Adam ne sert à rien d'autre qu'à lui offrir des occasions de pleurnicher davantage... jusqu'à la réapparition de Warner, la seule autre personne capable de toucher Juliette.
Vous savez, cet homme qu'elle déteste, qui est complètement fou et bipolaire, et qu'elle rêve de voir mort ? Bah en fait, elle ne le déteste pas, elle se rend compte qu'il y a du bon en lui et elle veut qu'il survive (non, l'histoire ne tourne toujours pas en carré...)
Et puis, c'est assez pratique, dans le fond. Son petit ami ne peut plus la toucher, et voilà qu'arrive un autre homme, plutôt beau gosse et finalement pas si haïssable, qui en a le pouvoir. Vous sentez venir le triangle amoureux ? Heureusement qu'ils ne sont pas cinquante à être immunisés contre son toucher mortel, sinon qu'est-ce que ce serait !
Quant à Warner, parlons-en... Il est méchant, mais pas tant que ça, mais peut-être que si, mais ce n'est pas sa faute... Histoire de rajouter du pathos (comme si Juliette n'en fournissait pas assez à elle seule), il a le droit à son background de petit garçon traumatisé par son père et qui aime profondément sa mère malade. Oui, vous comprenez, pour que Juliette tombe amoureuse de lui, il ne faut pas que ce soit un méchant méchant, sinon ce serait complètement amoral. Un méchant avec des excuses, ça passe mieux.
Pour ce qui est de l'action, il faut attendre la toute fin du livre, une fois que Juliette a (presque) fini avec ses caprices de midinette. À ce moment-là, elle se transforme en héroïne trop forte, trop belle, trop géniale (trop Mary-Sue) et s'implique enfin dans la guerre menée par le Point Oméga.
Le problème, c'est qu'on ne sait que le strict minimum des tenants et aboutissants d'un tel conflit. Même à présent que Juliette n'est plus confinée dans une cellule, on ignore encore quasiment tout du monde, de comment il en est arrivé là et de ce qui s'y passe réellement. L'auteur se concentre tellement sur les apitoiements de sa protagoniste qu'elle semble en avoir oublié de développer l'univers dans lequel elle évolue (ou pas).
On ne va pas se mentir, ce tome est une calamité. Lourd, ennuyeux, inutile, et tout du long duquel on n'a qu'une envie : le jeter à la tête de Juliette. Seul Kenji remonte le niveau, car il est à peu près censé, rationnel et logique, ce qui fait défaut aux autres personnages, mais c'est loin de suffire pour rendre cette lecture supportable.
Si vous avez été moyennement convaincu par Ne me touche pas ou par le style très spécial de l'auteur, ne soyez pas aussi masochiste que moi et épargnez-vous la suite. Mon plus gros regret est d'avoir le dernier tome en ma possession, ce qui fait que je me sentirai tôt ou tard obligée de le lire.
Enfin, apprendre, c'est un bien grand mot. Si je devais résumer correctement l'histoire, je dirais surtout qu'elle pleure, qu'elle geint, qu'elle se lamente, puis qu'elle repleure en se lamentant sur son sort de malheureuse petite fille égoïste.
Car oui, dans ce roman, cette pauvre Juliette a le cœur brisé. Il s'avère que, finalement, Adam ne peut pas la toucher (non, l'histoire ne tourne pas en carré, du tout...) Pour sa propre sécurité, elle décide de le quitter et de mettre de la distance entre eux, parce qu'elle est gentille et qu'elle ne veut pas faire souffrir les gens.
En revanche, et ce malgré les nombreuses réprimandes de Kenji et de Castle, elle se préoccupe peu de ce qui se passe dans le monde et des populations qui souffrent sous le joug cruel du Rétablissement, préférant continuer à se morfondre sur ses états d'âme plutôt que de s'entraîner afin de prendre part à la guerre destinée à renverser l'oppresseur.
Pardon, je devais faire un résumé, mais il s'avère que j'ai raconté les trois quarts du livre, parce qu'il ne se passe quasiment rien d'autre. Juliette est agaçante au possible, Adam ne sert à rien d'autre qu'à lui offrir des occasions de pleurnicher davantage... jusqu'à la réapparition de Warner, la seule autre personne capable de toucher Juliette.
Vous savez, cet homme qu'elle déteste, qui est complètement fou et bipolaire, et qu'elle rêve de voir mort ? Bah en fait, elle ne le déteste pas, elle se rend compte qu'il y a du bon en lui et elle veut qu'il survive (non, l'histoire ne tourne toujours pas en carré...)
Et puis, c'est assez pratique, dans le fond. Son petit ami ne peut plus la toucher, et voilà qu'arrive un autre homme, plutôt beau gosse et finalement pas si haïssable, qui en a le pouvoir. Vous sentez venir le triangle amoureux ? Heureusement qu'ils ne sont pas cinquante à être immunisés contre son toucher mortel, sinon qu'est-ce que ce serait !
Quant à Warner, parlons-en... Il est méchant, mais pas tant que ça, mais peut-être que si, mais ce n'est pas sa faute... Histoire de rajouter du pathos (comme si Juliette n'en fournissait pas assez à elle seule), il a le droit à son background de petit garçon traumatisé par son père et qui aime profondément sa mère malade. Oui, vous comprenez, pour que Juliette tombe amoureuse de lui, il ne faut pas que ce soit un méchant méchant, sinon ce serait complètement amoral. Un méchant avec des excuses, ça passe mieux.
Pour ce qui est de l'action, il faut attendre la toute fin du livre, une fois que Juliette a (presque) fini avec ses caprices de midinette. À ce moment-là, elle se transforme en héroïne trop forte, trop belle, trop géniale (trop Mary-Sue) et s'implique enfin dans la guerre menée par le Point Oméga.
Le problème, c'est qu'on ne sait que le strict minimum des tenants et aboutissants d'un tel conflit. Même à présent que Juliette n'est plus confinée dans une cellule, on ignore encore quasiment tout du monde, de comment il en est arrivé là et de ce qui s'y passe réellement. L'auteur se concentre tellement sur les apitoiements de sa protagoniste qu'elle semble en avoir oublié de développer l'univers dans lequel elle évolue (ou pas).
On ne va pas se mentir, ce tome est une calamité. Lourd, ennuyeux, inutile, et tout du long duquel on n'a qu'une envie : le jeter à la tête de Juliette. Seul Kenji remonte le niveau, car il est à peu près censé, rationnel et logique, ce qui fait défaut aux autres personnages, mais c'est loin de suffire pour rendre cette lecture supportable.
Si vous avez été moyennement convaincu par Ne me touche pas ou par le style très spécial de l'auteur, ne soyez pas aussi masochiste que moi et épargnez-vous la suite. Mon plus gros regret est d'avoir le dernier tome en ma possession, ce qui fait que je me sentirai tôt ou tard obligée de le lire.
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