Auteur : Delaf et Dubuc
Édition : Dupuis
Pages : 48
Note : 4 / 5
Jeunes, belles ... et vaches !
Jenny, Vicky (les deux pestes top canons) et Karine (la gentille grande bringue) sont de retour ! Au menu de ce troisième album : des coups bas, quelques beaux gars, de la trahison en veux-tu en voilà, bref de l'amour haine et tout le tralala, des oh et des ah et puis aussi un scoop final à en rester baba ! Pas de doute, avec les Nombrils, on ne s'ennuie pas !
Avis de Cyrlight
Le troisième tome des Nombrils commence avec des dissensions dans le trio composé de Karine, Jenny et Vicky, puisque cette dernière est furieuse (et surtout jalouse) depuis qu'elle considère que sa meilleure amie lui a volé John John, pendant que Karine tente comme elle peut de filer le parfait amour avec Dan.
L'humour est toujours le même que dans les BD précédentes, mais les personnages sont un peu moins caricaturaux. Certes, Jenny est toujours aussi stupide, Vicki ne s'est pas départie de son tempérament manipulateur et Karine fait encore montre de trop de naïveté, mais j'ai trouvé que leur caractère avait gagné en épaisseur.
Il en va de même pour le scénario. Jusqu'ici, les gags étaient dans l'ensemble assez indépendants les uns des autres, alors que l'histoire suit désormais un fil conducteur plus solide. L'apparition d'un « nouveau » personnage, Mélanie (déjà aperçue en fin du second tome), change la donne.
D'abord gentille et bienveillante, Dan voit en elle l'amie parfaite pour Karine, mais c'est surtout le jeune homme qui intéresse en réalité Mélanie, comme ne manquent pas de le soupçonner Jenny et Vicky, que la candeur de Karine empêche de prendre au sérieux.
Mélanie est un personnage intéressant, car elle joue sur l'ambiguïté. Là où Vicky est ouvertement peste, calculatrice et malfaisante, Mélanie se donne des airs angéliques, alors qu'elle est finalement (et de loin) la plus fourbe des deux, puisqu'elle finit par atteindre son objectif en usant de stratagèmes peu louables.
On note donc une évolution très appréciable au niveau du scénario et des protagonistes dans Les liens de l'amitié. L'histoire s'étoffe, ce qui ne la rend que plus intéressante, sans qu'elle soit moins drôle pour autant, et la fin « dramatique » donne envie de savoir comment le trio va réagir. Un excellent tome !
L'humour est toujours le même que dans les BD précédentes, mais les personnages sont un peu moins caricaturaux. Certes, Jenny est toujours aussi stupide, Vicki ne s'est pas départie de son tempérament manipulateur et Karine fait encore montre de trop de naïveté, mais j'ai trouvé que leur caractère avait gagné en épaisseur.
Il en va de même pour le scénario. Jusqu'ici, les gags étaient dans l'ensemble assez indépendants les uns des autres, alors que l'histoire suit désormais un fil conducteur plus solide. L'apparition d'un « nouveau » personnage, Mélanie (déjà aperçue en fin du second tome), change la donne.
D'abord gentille et bienveillante, Dan voit en elle l'amie parfaite pour Karine, mais c'est surtout le jeune homme qui intéresse en réalité Mélanie, comme ne manquent pas de le soupçonner Jenny et Vicky, que la candeur de Karine empêche de prendre au sérieux.
Mélanie est un personnage intéressant, car elle joue sur l'ambiguïté. Là où Vicky est ouvertement peste, calculatrice et malfaisante, Mélanie se donne des airs angéliques, alors qu'elle est finalement (et de loin) la plus fourbe des deux, puisqu'elle finit par atteindre son objectif en usant de stratagèmes peu louables.
On note donc une évolution très appréciable au niveau du scénario et des protagonistes dans Les liens de l'amitié. L'histoire s'étoffe, ce qui ne la rend que plus intéressante, sans qu'elle soit moins drôle pour autant, et la fin « dramatique » donne envie de savoir comment le trio va réagir. Un excellent tome !
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