Auteur : Charlotte Brontë
Édition : Pocket
Pages : 695
Note : 2 / 5
Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l'Angleterre victorienne et à trouver l'amour... Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foi en son avenir, une intrigue où se succèdent mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles : le plaisir de lire Jane Eyre est toujours aussi vif. Comme elle, on veut croire que rien n'est écrit d'avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus.
Avis de Cyrlight
Considéré comme un classique de la littérature anglaise, Jane Eyre narre l'histoire d'une jeune orpheline devenue enseignante, qui trouve par la suite une place de gouvernante chez M. Rochester, pour qui elle développe rapidement des sentiments amoureux.
Le roman de Charlotte Brontë a beau avoir une réputation qui n'est plus à faire, il n'a pas eu l'effet escompté sur moi, car je me suis ennuyée pendant sensiblement toute ma lecture.
Le style est lourd, les phrases sont interminables, et à cause de cela, l'histoire peine à avancer. Pour donner une idée plus précise, l’événement majeur décrit dans le résumé (à savoir l'existence de la femme aliénée de M. Rochester) ne survient qu'aux alentours de cinq cents pages, soit aux deux tiers du livre !
Les dialogues, loin d'apparaître comme une bouffée d'air frais au milieu de ces imposants pavés descriptifs ou narratifs, m'ont paru très téléphonés. Les personnages discourent à n'en plus finir sur des sujets souvent inintéressants, dont on se passerait volontiers.
D'ailleurs, parlons-en, des personnages. Je n'ai pas du tout accroché à Jane, tant elle m'est souvent apparue en contradiction avec elle-même. Tantôt froide et distante, tantôt rebelle ou condescendante, tantôt soumise et passive... Difficile de se faire une idée fixe sur elle.
Quant à M. Rochester, il est tout simplement insupportable, et je n'ai eu de cesse de me demander comment Jane pouvait l'aimer. Il méprise ouvertement Adèle pour qui elle a de l'affection, il est brusque et manipulateur, et pousse le vice au point de se servir d'une autre femme pour la rendre jalouse.
Seuls personnages secondaires sont agréables (Bessie, Mme Fairfax, les sœurs de Saint-John...), ce qui rend leurs apparitions bienvenues et offre un (unique) point positif à l'histoire.
La fin est décevante, à cause des heureux hasards qu'elle présente. Combien de chances Jane avait-elle de rencontrer sa famille alors qu'elle est censée ne plus en avoir ? Sans parler de la voix de M. Rochester qui lui parvient soudain de la façon la plus irrationnelle qui soit, après qu'un drame l'a libéré de son premier mariage.
Si le charme de Jane Eyre a opéré sur beaucoup, il n'aura pas fonctionné sur moi. N'ayant pas non plus apprécié Les Hauts de Hurlevent, pour des raisons différentes, je doute d'avoir envie de m'aventurer plus loin avec les sœurs Brontë.
Le roman de Charlotte Brontë a beau avoir une réputation qui n'est plus à faire, il n'a pas eu l'effet escompté sur moi, car je me suis ennuyée pendant sensiblement toute ma lecture.
Le style est lourd, les phrases sont interminables, et à cause de cela, l'histoire peine à avancer. Pour donner une idée plus précise, l’événement majeur décrit dans le résumé (à savoir l'existence de la femme aliénée de M. Rochester) ne survient qu'aux alentours de cinq cents pages, soit aux deux tiers du livre !
Les dialogues, loin d'apparaître comme une bouffée d'air frais au milieu de ces imposants pavés descriptifs ou narratifs, m'ont paru très téléphonés. Les personnages discourent à n'en plus finir sur des sujets souvent inintéressants, dont on se passerait volontiers.
D'ailleurs, parlons-en, des personnages. Je n'ai pas du tout accroché à Jane, tant elle m'est souvent apparue en contradiction avec elle-même. Tantôt froide et distante, tantôt rebelle ou condescendante, tantôt soumise et passive... Difficile de se faire une idée fixe sur elle.
Quant à M. Rochester, il est tout simplement insupportable, et je n'ai eu de cesse de me demander comment Jane pouvait l'aimer. Il méprise ouvertement Adèle pour qui elle a de l'affection, il est brusque et manipulateur, et pousse le vice au point de se servir d'une autre femme pour la rendre jalouse.
Seuls personnages secondaires sont agréables (Bessie, Mme Fairfax, les sœurs de Saint-John...), ce qui rend leurs apparitions bienvenues et offre un (unique) point positif à l'histoire.
La fin est décevante, à cause des heureux hasards qu'elle présente. Combien de chances Jane avait-elle de rencontrer sa famille alors qu'elle est censée ne plus en avoir ? Sans parler de la voix de M. Rochester qui lui parvient soudain de la façon la plus irrationnelle qui soit, après qu'un drame l'a libéré de son premier mariage.
Si le charme de Jane Eyre a opéré sur beaucoup, il n'aura pas fonctionné sur moi. N'ayant pas non plus apprécié Les Hauts de Hurlevent, pour des raisons différentes, je doute d'avoir envie de m'aventurer plus loin avec les sœurs Brontë.
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