Auteur : Mario Puzo
Édition : Archipoche
Pages : 438
Note : 3 / 5
Élu pape en 1492 sous le nom d’Alexandre IV, Rodrigo Borgia fut l’une des plus extraordinaires fripouilles de son époque.
Avant de servir Dieu, le nouveau souverain pontife cherche d’abord à servir les siens, à commencer par ses enfants, Juan, César, Geoffroi et Lucrèce.
Mais sa position dominante et son népotisme vont susciter des jalousies, qui bientôt deviennent meurtrières… En cette Italie de la Renaissance, intrigues, complots et empoisonnements ne sont pas de vains mots !
À la mort de Rodrigo, l’ennemi de la famille, le Cardinal della Rovere lui succède. Et c’est tout le clan Borgia qui se trouve en danger. César, qui inspirera à Machiavel le personnage du Prince, se réfugie à Naples avant de fuir en Espagne, où il sera fait prisonnier. Mais, bien décidé à retrouver le statut qui était le sien, il s’évade et ourdit sa vengeance…
Mais sa position dominante et son népotisme vont susciter des jalousies, qui bientôt deviennent meurtrières… En cette Italie de la Renaissance, intrigues, complots et empoisonnements ne sont pas de vains mots !
À la mort de Rodrigo, l’ennemi de la famille, le Cardinal della Rovere lui succède. Et c’est tout le clan Borgia qui se trouve en danger. César, qui inspirera à Machiavel le personnage du Prince, se réfugie à Naples avant de fuir en Espagne, où il sera fait prisonnier. Mais, bien décidé à retrouver le statut qui était le sien, il s’évade et ourdit sa vengeance…
Avis de Cyrlight
Le sang des Borgia est un roman historique qui retrace l'histoire de cette célèbre famille italienne à la réputation sanglante. De l'ascension au pontificat de Rodrigo, dit Alexandre VI, à la chute de Cesare, le Valentinois, c'est une véritable fresque que nous offre Mario Puzo.
Sans être incollable sur cette période de la Renaissance, les faits rapportés par l'auteur m'ont paru sensiblement exacts, ce qui est un très bon point à côté d'autres œuvres (je pense notamment à la série télévisée) qui prennent parfois des libertés plus ou moins importantes avec l'Histoire.
L'autre qualité qu'il faut mettre au crédit du romancier, c'est son objectivité. Après avoir lu Les Borgia d'Alexandre Dumas, où ce dernier avait clairement un parti pris contre eux, il est bon de lire un récit qui ne les dépeint pas nécessairement comme des monstres, même s'ils n'étaient pas exempts de défauts.
Passons à présent aux côtés négatifs, à commencer par le style. La plume est agréable et se lit facilement, mais la façon dont l'histoire est contée est beaucoup moins plaisante. Elle tient davantage du documentaire que du roman, car elle se concentre davantage sur les évènements marquants de la vie des Borgia, sans trop développer le reste.
Tout s'enchaîne très vite, avec parfois des va-et-vient dans la chronologie qui m'ont brièvement perdue. Certains éléments semblent aussi tomber comme un cheveu sur la soupe, des personnages sont mentionnés et disparaissent pendant plusieurs dizaines de pages, avant de réapparaître brusquement...
Si j'ai apprécié la part belle faite à Geoffroi, trop souvent négligé, je n'en dirais pas autant de Michelotto. En plus d'être assez en retrait dans cette œuvre, il semble essentiellement à la solde du pape, alors qu'il est plus généralement présenté comme le bras droit de Cesare.
Je terminerai sur les prénoms. La plupart sont en italien, comme il convient, or Cesare et Lucrezia sont tous deux nommés à la française (César et Lucrèce). C'est assez déroutant, et surtout cela jure avec le reste.
En conclusion, Le sang des Borgia est le livre idéal si vous souhaitez en apprendre davantage à leur sujet, mais ne vous attendez pas à une histoire très romanesque. Elle aurait sûrement gagné à être plus développée, peut-être en plusieurs tomes, un peu à la manière du manière du manga Cesare de Fuyumi Soryo.
Sans être incollable sur cette période de la Renaissance, les faits rapportés par l'auteur m'ont paru sensiblement exacts, ce qui est un très bon point à côté d'autres œuvres (je pense notamment à la série télévisée) qui prennent parfois des libertés plus ou moins importantes avec l'Histoire.
L'autre qualité qu'il faut mettre au crédit du romancier, c'est son objectivité. Après avoir lu Les Borgia d'Alexandre Dumas, où ce dernier avait clairement un parti pris contre eux, il est bon de lire un récit qui ne les dépeint pas nécessairement comme des monstres, même s'ils n'étaient pas exempts de défauts.
Passons à présent aux côtés négatifs, à commencer par le style. La plume est agréable et se lit facilement, mais la façon dont l'histoire est contée est beaucoup moins plaisante. Elle tient davantage du documentaire que du roman, car elle se concentre davantage sur les évènements marquants de la vie des Borgia, sans trop développer le reste.
Tout s'enchaîne très vite, avec parfois des va-et-vient dans la chronologie qui m'ont brièvement perdue. Certains éléments semblent aussi tomber comme un cheveu sur la soupe, des personnages sont mentionnés et disparaissent pendant plusieurs dizaines de pages, avant de réapparaître brusquement...
Si j'ai apprécié la part belle faite à Geoffroi, trop souvent négligé, je n'en dirais pas autant de Michelotto. En plus d'être assez en retrait dans cette œuvre, il semble essentiellement à la solde du pape, alors qu'il est plus généralement présenté comme le bras droit de Cesare.
Je terminerai sur les prénoms. La plupart sont en italien, comme il convient, or Cesare et Lucrezia sont tous deux nommés à la française (César et Lucrèce). C'est assez déroutant, et surtout cela jure avec le reste.
En conclusion, Le sang des Borgia est le livre idéal si vous souhaitez en apprendre davantage à leur sujet, mais ne vous attendez pas à une histoire très romanesque. Elle aurait sûrement gagné à être plus développée, peut-être en plusieurs tomes, un peu à la manière du manière du manga Cesare de Fuyumi Soryo.
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