lundi 10 décembre 2018

Au service de sa Majesté la Mort T.1 : L'ordre des Revenants

Titre : Au service de sa Majesté la Mort T.1 : L'ordre des Revenants
Auteur : Julien Hervieux
Édition : Castelmore
Pages : 320
Note : 4 / 5
Londres, 1887. Prise dans le carcan de la société victorienne, Elizabeth, jeune journaliste indépendante, n’a d’autre choix pour exercer son métier que de passer un accord avec un journaliste qui lui sert de nom de plume. Un accord funeste : quand ce dernier est assassiné sous ses yeux, Elizabeth, devenue gênante, est sommairement abattue…
… pour se réveiller dans sa propre tombe.
Commence alors pour elle une toute nouvelle « existence ». Sous la surveillance d’un étrange chaperon, Elizabeth rejoint, à son corps défendant, les rangs des Revenants, des morts-vivants chargés de traquer ceux qui tentent de repousser la venue de leur dernière heure.
Elle œuvre désormais pour le compte de Sa Majesté la Mort elle-même, une activité bien loin du repos éternel…


Avis de Cyrlight



Au service de sa Majesté la Mort : L’ordre des Revenants est le premier tome d’une saga ayant pour héroïne la jeune Elizabeth, une journaliste prometteuse, mais handicapée par son statut de femme dans l’Angleterre du XIXème siècle. Elle a donc conclu un pacte avec un homme qui lui sert de prête-nom, mais le jour où ce dernier est assassiné sous les yeux d’Elizabeth, elle devient à son tour une cible à abattre.

Si l’histoire est à première vue orientée jeunesse, elle pourra très certainement convenir à tous les âges. Elle n’est pas naïve, comme le sont parfois les romans destinés à un jeune public, parfois un peu dure (avec la mort comme thème principal, difficile de faire autrement), mais jamais trop sombre ou trop effrayante. J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, et je remercie d’ailleurs Babelio et les éditions Castelmore pour cet exemplaire.

L’écriture est très fluide et le scénario très addictif, ce qui fait que les pages s’avalent très facilement et qu’on ne les voit même pas passer. Le rythme est dosé à la perfection, l’univers se pose progressivement, sans pour autant négliger l’action, présente du début à la fin.

Les personnages sont attachants dans l’ensemble. Elizabeth est sympathique, Hank est touchant, Yseult est excellente dans son rôle de petite chef autoritaire et tyrannique, et j’ai eu un véritable coup de cœur pour Duncan. Seule Beatrix ne se démarque pas vraiment, mais elle est tout de même agréable.

Le seul avec qui j’ai eu du mal à accrocher, c’est James Hamilton. À côté des autres, il est insipide, et tombe comme le cliché du séduisant garçon dont on sait, dès l’instant où il apparaît, qu’il va se développer une histoire entre l’héroïne et lui. C’est presque un coup de foudre instantané, dont la mièvrerie contraste avec le reste de l’histoire. Bon, je manque peut-être d’objectivité parce que j’adore la relation ambiguë d’Elizabeth et Duncan, et je n’aimerais pas la voir faire le mauvais choix, ou pire, que cela évolue vers un triangle amoureux par la suite.

C’est d’ailleurs avec joie que je la lirai lorsqu’elle sortira, car c’est un début de saga qui m’a vraiment beaucoup emballée. J’ai hâte de découvrir les prochaines aventures des Revenants, d’autant que j’ai de nombreuses théories en tête concernant W, sans parler de Venise qui m’intrigue beaucoup...

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