Auteur : Jane Austen
Édition : Archipoche
Pages : 562
Note : 1.5 / 5
Fanny Price est issue d'une famille pauvre qu'elle quitte à l'âge de dix ans pour vivre avec son oncle et sa tante, Sir Thomas et Lady Bertram, à Mansfield Park. Sir Thomas désire en effet aider Mrs. Price, la mère de Fanny et la sœur de Lady Bertram, en prenant en charge l'éducation de Fanny.
Celle-ci est donc élevée avec ses cousins, légèrement plus âgés qu'elle, Tom, Edmund, Maria et Julia, mais il lui est presque constamment rappelé qu'elle leur est inférieure. Seul Edmund fait preuve de gentillesse à son égard; Maria et Julia la méprisent, Tom ne lui prête pas attention. Fanny maintient une correspondance régulière avec son frère William, officier de la Royal Navy. Elle acquiert en grandissant, notamment au contact d'Edmond, un sens moral qui lui sert de guide pour toute chose. La gratitude et l'affection qu'elle éprouve à l'égard de son cousin se transforment au fil des ans en un amour qu'elle garde secret.
Les jours passent calmement à Mansfield Park, jusqu'au jour où Lord Bertram part aux Caraïbes et que de nouveaux jeunes gens font leur arrivée dans les environs : Mr. et Miss Crawford, frère et sœur de la femme du nouveau pasteur. Leur arrivée bouleverse la vie austère de Mansfield Park, sous les yeux de Fanny...
Celle-ci est donc élevée avec ses cousins, légèrement plus âgés qu'elle, Tom, Edmund, Maria et Julia, mais il lui est presque constamment rappelé qu'elle leur est inférieure. Seul Edmund fait preuve de gentillesse à son égard; Maria et Julia la méprisent, Tom ne lui prête pas attention. Fanny maintient une correspondance régulière avec son frère William, officier de la Royal Navy. Elle acquiert en grandissant, notamment au contact d'Edmond, un sens moral qui lui sert de guide pour toute chose. La gratitude et l'affection qu'elle éprouve à l'égard de son cousin se transforment au fil des ans en un amour qu'elle garde secret.
Les jours passent calmement à Mansfield Park, jusqu'au jour où Lord Bertram part aux Caraïbes et que de nouveaux jeunes gens font leur arrivée dans les environs : Mr. et Miss Crawford, frère et sœur de la femme du nouveau pasteur. Leur arrivée bouleverse la vie austère de Mansfield Park, sous les yeux de Fanny...
Avis de Cyrlight
Mansfield Park est une œuvre écrite par la célèbre romancière anglaise Jane Austen. Ce livre met en scène une jeune héroïne du nom de Fanny, adoptée alors qu’elle a une dizaine d’années par son oncle et sa tante, afin de soulager financièrement sa famille qui a beaucoup trop d’enfants. Elle est donc élevée auprès de ses cousins et évoluent dans leur univers.
Ayant adoré Orgueil et préjugés, que je considère comme l’une de mes histoires préférées, c’est sans crainte que je me suis orientée vers un autre roman de Jane Austen. Grand mal m’en a pris, car je me suis ennuyée ferme tout au long de ma lecture, au point de devoir l’entrecouper avec d’autres livres pour tenter de la rendre plus digeste.
Peut-être qu’avec un nombre de pages moins conséquents, ce roman aurait été plus appréciable, au lieu de quoi il est tout bonnement interminable. Le scénario n’avance pas, il se traîne à n’en plus finir. La pièce de théâtre, par exemple, c’est à se demander quand on en verra enfin le bout. De surcroît, tout est long pour rien. On ne voit pas les personnages évoluer, leurs personnalités ont déjà été cernées sans qu’il soit utile de s’attarder indéfiniment dessus... Cette lenteur n’apporte absolument rien au texte, et risque seulement de décourager le lecteur, comme ce fut mon cas.
Pire encore, cela semble également avoir été celui de l’auteur, car après s’être éternisée, l’histoire est complètement bâclée dans les derniers chapitres. Parvenu à quelques dizaines de pages de la fin, on ne voit toujours pas venir la conclusion, et pour cause, puisqu’on a le droit à un bref résumé expéditif du devenir des personnages.
Parlons d’eux, d’ailleurs... Aucun ou presque n’est attachant. Fanny est complètement terne et effacé, si bien qu’on pourrait presque la prendre pour un élément du décor. Les sœurs Bertram (en particulier Maria) sont capricieuses à souhait. Lady Bertram apparaît tel un paresseux toujours vautré sur son canapé... Comme j’ai pu le constater avec Orgueil et préjugés, Jane Austen aime caricaturer ses personnages, ce qui n’est pas un mal en soit, mais le problème, c’est qu’il n’y a ici personne susceptible d’attirer la sympathie. Mary est un peu plus pétillante que les autres, mais puisqu’elle est perçue à travers les yeux de Fanny qui la jalouse et qui se concentre sur ses défauts, il est presque impossible de l’estimer.
La seule qui se démarque du lot est Mme Norris. Oui, elle est insupportable, haïssable, même, mais au moins, elle inspire une émotion au lecteur (qu’il s’agisse de colère ou d’une pointe d’amusement tant elle est ridicule dans ses discours) et apporte des touches de vivacité au récit, qui demeure monotone le reste du temps.
Je ne peux recommander ce livre, hormis peut-être pour tenter de résoudre un problème d’insomnie. Si vous souhaitez lire du Jane Austen, je vous conseillerai plutôt de commencer par Orgueil et préjugés ou n’importe quelle autre œuvre, mais certainement pas Mansfield Park.
Ayant adoré Orgueil et préjugés, que je considère comme l’une de mes histoires préférées, c’est sans crainte que je me suis orientée vers un autre roman de Jane Austen. Grand mal m’en a pris, car je me suis ennuyée ferme tout au long de ma lecture, au point de devoir l’entrecouper avec d’autres livres pour tenter de la rendre plus digeste.
Peut-être qu’avec un nombre de pages moins conséquents, ce roman aurait été plus appréciable, au lieu de quoi il est tout bonnement interminable. Le scénario n’avance pas, il se traîne à n’en plus finir. La pièce de théâtre, par exemple, c’est à se demander quand on en verra enfin le bout. De surcroît, tout est long pour rien. On ne voit pas les personnages évoluer, leurs personnalités ont déjà été cernées sans qu’il soit utile de s’attarder indéfiniment dessus... Cette lenteur n’apporte absolument rien au texte, et risque seulement de décourager le lecteur, comme ce fut mon cas.
Pire encore, cela semble également avoir été celui de l’auteur, car après s’être éternisée, l’histoire est complètement bâclée dans les derniers chapitres. Parvenu à quelques dizaines de pages de la fin, on ne voit toujours pas venir la conclusion, et pour cause, puisqu’on a le droit à un bref résumé expéditif du devenir des personnages.
Parlons d’eux, d’ailleurs... Aucun ou presque n’est attachant. Fanny est complètement terne et effacé, si bien qu’on pourrait presque la prendre pour un élément du décor. Les sœurs Bertram (en particulier Maria) sont capricieuses à souhait. Lady Bertram apparaît tel un paresseux toujours vautré sur son canapé... Comme j’ai pu le constater avec Orgueil et préjugés, Jane Austen aime caricaturer ses personnages, ce qui n’est pas un mal en soit, mais le problème, c’est qu’il n’y a ici personne susceptible d’attirer la sympathie. Mary est un peu plus pétillante que les autres, mais puisqu’elle est perçue à travers les yeux de Fanny qui la jalouse et qui se concentre sur ses défauts, il est presque impossible de l’estimer.
La seule qui se démarque du lot est Mme Norris. Oui, elle est insupportable, haïssable, même, mais au moins, elle inspire une émotion au lecteur (qu’il s’agisse de colère ou d’une pointe d’amusement tant elle est ridicule dans ses discours) et apporte des touches de vivacité au récit, qui demeure monotone le reste du temps.
Je ne peux recommander ce livre, hormis peut-être pour tenter de résoudre un problème d’insomnie. Si vous souhaitez lire du Jane Austen, je vous conseillerai plutôt de commencer par Orgueil et préjugés ou n’importe quelle autre œuvre, mais certainement pas Mansfield Park.
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