Auteur : Alexandra Ripley
Édition : Archipoche
Pages : 500
Note : 2 / 5
La vie de Mary MacAlistair bascule le jour de ses seize ans, lorsque, à la mort de son père, elle apprend que sa mère n'est qu'une marâtre. Orpheline, avec pour tout héritage un coffret contenant quelques souvenirs et une adresse à la Nouvelle-Orléans, elle n'hésite pas à quitter sa pension et à s'embarquer sur le premier vapeur descendant le Mississippi... De multiples aventures l'attendent. Elle échappe de justesse à la maison de prostitution où elle s'est laissée entraîner. Elle est chassée de la famille où elle avait trouvé refuge. Peu à peu elle soupçonnera que personne - notamment le séduisant planteur, Valmont Saint Brévin, dont pour son malheur elle tombe amoureuse - n'a intérêt à ce qu'elle retrouve les siens.
Avis de Cyrlight
La demoiselle du Mississippi est un roman historique ayant pour cadre l’Amérique pré-guerre de Sécession. Mary, une jeune fille naïve, apprend le jour de son seizième anniversaire que son père est mort et que sa belle-mère ne veut plus d’elle. Avec une cassette pour seul héritage, elle se lance à la recherche de sa véritable famille maternelle, à la Nouvelle-Orléans.
Si je devais décrire ce livre en quelques mots, je dirais qu’on n’en voit pas le bout. J’avais déjà eu ce sentiment avec Pour tout l’or du Sud, un autre roman d’Alexandra Ripley, où il ne se passait pas grand-chose, mais où les personnages avaient le le mérite d’être attachant. Ici, c’est loin d’être le cas.
Pour commencer, il y en a beaucoup trop. Si le début se concentre sur Mary, la suite s’éparpille avec Jeanne, sa demi-sœur, Valmont Saint-Brévin, Marie Laveau... Et que dire de Céleste ? Elle apparaît d’abord comme l’antagoniste du récit, puis ne revient ensuite qu’une ou deux fois, histoire de nous rappeler qu’elle existe, avant que son sort finisse par être abrégé en l’espace de quelques lignes, sans qu’on ait finalement pu correctement la cerner.
C’est d’ailleurs le problème de l’histoire en elle-même. Elle traîne en longueur, part dans tous les sens, plusieurs intrigues se superposent... On se perd facilement, on se demande où on va, et tout cela pour quoi ? Une fin bâclée expédiée en une poignée de chapitres.
L’héroïne, Mary, est agaçante au possible. Crédule la moitié du temps et odieuse l’autre moitié, impossible de s’attacher à elle. Elle a souvent des opinions condescendantes sur les gens, alors qu’elle-même ne vaut pas mieux, ne serait-ce que dans son attitude avec ce pauvre Paddy, qui a pour seul défaut de ne pas avoir un rang social équivalent au sien. Elle est déterminée à retrouver sa famille, mais ne fait rien pour y parvenir, puis s’en moque, puis l’adore... À cause de tout cela, elle donne l’impression d’être une égoïste ambitieuse qui, comme le fait si bien remarquer la veuve, aime se faire plaindre.
Grosse déception donc que ce livre. Autant j’avais adoré Scarlett et autant la lecture de Pour tout l’or du Sud n’avait pas été désagréable, en dépit du ton monocorde du roman, autant La demoiselle du Mississippi m’a refroidie quant à l’idée de lire d’autres livres d’Alexandra Ripley. Si je dois me relaisser tenter, ce ne sera sûrement pas avant un sacré bout de temps.
Si je devais décrire ce livre en quelques mots, je dirais qu’on n’en voit pas le bout. J’avais déjà eu ce sentiment avec Pour tout l’or du Sud, un autre roman d’Alexandra Ripley, où il ne se passait pas grand-chose, mais où les personnages avaient le le mérite d’être attachant. Ici, c’est loin d’être le cas.
Pour commencer, il y en a beaucoup trop. Si le début se concentre sur Mary, la suite s’éparpille avec Jeanne, sa demi-sœur, Valmont Saint-Brévin, Marie Laveau... Et que dire de Céleste ? Elle apparaît d’abord comme l’antagoniste du récit, puis ne revient ensuite qu’une ou deux fois, histoire de nous rappeler qu’elle existe, avant que son sort finisse par être abrégé en l’espace de quelques lignes, sans qu’on ait finalement pu correctement la cerner.
C’est d’ailleurs le problème de l’histoire en elle-même. Elle traîne en longueur, part dans tous les sens, plusieurs intrigues se superposent... On se perd facilement, on se demande où on va, et tout cela pour quoi ? Une fin bâclée expédiée en une poignée de chapitres.
L’héroïne, Mary, est agaçante au possible. Crédule la moitié du temps et odieuse l’autre moitié, impossible de s’attacher à elle. Elle a souvent des opinions condescendantes sur les gens, alors qu’elle-même ne vaut pas mieux, ne serait-ce que dans son attitude avec ce pauvre Paddy, qui a pour seul défaut de ne pas avoir un rang social équivalent au sien. Elle est déterminée à retrouver sa famille, mais ne fait rien pour y parvenir, puis s’en moque, puis l’adore... À cause de tout cela, elle donne l’impression d’être une égoïste ambitieuse qui, comme le fait si bien remarquer la veuve, aime se faire plaindre.
Grosse déception donc que ce livre. Autant j’avais adoré Scarlett et autant la lecture de Pour tout l’or du Sud n’avait pas été désagréable, en dépit du ton monocorde du roman, autant La demoiselle du Mississippi m’a refroidie quant à l’idée de lire d’autres livres d’Alexandra Ripley. Si je dois me relaisser tenter, ce ne sera sûrement pas avant un sacré bout de temps.
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