Auteur : Max Gallo
Édition : Pocket
Pages : 368
Note : 3 / 5
À la fin du XVe siècle, Florence, enviée pour sa prospérité, ses splendeurs mais aussi ses intrigues, exerce une fascination sur le monde.
Deux hommes que tout oppose cherchent à s’imposer dans la ville et dominer les consciences. Le premier, Jérôme Savonarole, a un tempérament de feu. Prédicateur exalté, il prétend recevoir des messages de Dieu, remplit les églises, et finit par provoquer la fuite des Médicis jusqu’à son excommunication. Il finit torturé, pendu, brûlé.
À l’inverse, Nicolas Machiavel, est la glace, la prudence, le calcul. Après l’exécution de son rival, il essaye de s’approcher du cercle enchanté du pouvoir. Il dispose pour cela d’une arme redoutable : sa plume. Machiavel dédie son essai, Le Prince, à Laurent le Magnifique.
Le machiavélisme est né, ou l’art de conquérir et de conserver le pouvoir par la « ruse du renard » et la « force du lion ».
Deux hommes que tout oppose cherchent à s’imposer dans la ville et dominer les consciences. Le premier, Jérôme Savonarole, a un tempérament de feu. Prédicateur exalté, il prétend recevoir des messages de Dieu, remplit les églises, et finit par provoquer la fuite des Médicis jusqu’à son excommunication. Il finit torturé, pendu, brûlé.
À l’inverse, Nicolas Machiavel, est la glace, la prudence, le calcul. Après l’exécution de son rival, il essaye de s’approcher du cercle enchanté du pouvoir. Il dispose pour cela d’une arme redoutable : sa plume. Machiavel dédie son essai, Le Prince, à Laurent le Magnifique.
Le machiavélisme est né, ou l’art de conquérir et de conserver le pouvoir par la « ruse du renard » et la « force du lion ».
Avis de Cyrlight
Machiavel et Savonarole : La glace et le feu est un roman historique qui présente deux figures emblématiques de la fin du XVème siècle et du début du XVIème à Florence : le frère dominicain Jérôme Savonarole et Nicolas Machiavel, auteur du célèbre Prince.
Contrairement à ce que le titre laisse présager, et ce fut à mon goût une déception, l’œuvre ne nous livre non pas un face à face entre le religieux et le penseur, mais deux récits de vie séparés et totalement différents, dans leur style aussi bien que dans leur contenu.
La première partie, sur un Savonarole raconté à la troisième personne, est longue et répétitive. Au fil des pages, les mêmes idées reviennent, et à force de lire qu’il veut débarrasser la chrétienté des hérétiques et des sodomites, ou que le pape menace de l’excommunier s’il continue à prêcher, ce qu’il fait quand même, c’est quelque peu lassant. Les chapitres se suivent et se ressemblent, jusqu’à la chute de Savonarole.
La seconde partie, consacrée à Machiavel, est plus intéressante. En immersion totale grâce à la narration interne, on suit le parcours d’un homme incroyablement intelligent, et surtout dévoué corps et âme à la ville de Florence, pour laquelle il n’y a rien qu’il ne serait en mesure de subir ou d’entreprendre.
On découvre ainsi le portrait d’un homme prudent, réfléchi et calculateur, celui qui aura côtoyé les plus grands noms de l’époque, de Cesare Borgia et Lorenzo de Medicis à la cour du roi de France. Il est fascinant de suivre ses observations, qui donneront par la suite naissance à l’œuvre de sa vie, Le Prince, ainsi que ses gloires et ses déboires.
La plume est simple à lire, fluide et sobre, ce qui permet de se concentrer aisément sur le côté historique du roman. J’en ressors néanmoins avec un avis très partagé, à l’image même du livre. Si la moitié sur Machiavel est très bonne, pour ne pas dire excellente, celle sur Savonarole n’est pas à la hauteur. Dommage.
Contrairement à ce que le titre laisse présager, et ce fut à mon goût une déception, l’œuvre ne nous livre non pas un face à face entre le religieux et le penseur, mais deux récits de vie séparés et totalement différents, dans leur style aussi bien que dans leur contenu.
La première partie, sur un Savonarole raconté à la troisième personne, est longue et répétitive. Au fil des pages, les mêmes idées reviennent, et à force de lire qu’il veut débarrasser la chrétienté des hérétiques et des sodomites, ou que le pape menace de l’excommunier s’il continue à prêcher, ce qu’il fait quand même, c’est quelque peu lassant. Les chapitres se suivent et se ressemblent, jusqu’à la chute de Savonarole.
La seconde partie, consacrée à Machiavel, est plus intéressante. En immersion totale grâce à la narration interne, on suit le parcours d’un homme incroyablement intelligent, et surtout dévoué corps et âme à la ville de Florence, pour laquelle il n’y a rien qu’il ne serait en mesure de subir ou d’entreprendre.
On découvre ainsi le portrait d’un homme prudent, réfléchi et calculateur, celui qui aura côtoyé les plus grands noms de l’époque, de Cesare Borgia et Lorenzo de Medicis à la cour du roi de France. Il est fascinant de suivre ses observations, qui donneront par la suite naissance à l’œuvre de sa vie, Le Prince, ainsi que ses gloires et ses déboires.
La plume est simple à lire, fluide et sobre, ce qui permet de se concentrer aisément sur le côté historique du roman. J’en ressors néanmoins avec un avis très partagé, à l’image même du livre. Si la moitié sur Machiavel est très bonne, pour ne pas dire excellente, celle sur Savonarole n’est pas à la hauteur. Dommage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire