Auteur : Christine Féret-Fleury
Édition : Auzou
Pages : 332
Note : 4 / 5
Milan, Renaissance : Cécilia Gallerani, maîtresse du duc de Milan, est menacée de mort par la femme de ce dernier qui réclame le portrait exécuté par Léonard de Vinci, La dame à l'hermine.
De nos jours : Léonard, un adolescent, reçoit un mail lui enjoignant de rechercher ce tableau. Or ce message provient de son grand-père... enterré le jour-même. Léonard décide de partir à Cravovie, où est exposé le tableau.
Une enquête passionnante mais périlleuse...
De nos jours : Léonard, un adolescent, reçoit un mail lui enjoignant de rechercher ce tableau. Or ce message provient de son grand-père... enterré le jour-même. Léonard décide de partir à Cravovie, où est exposé le tableau.
Une enquête passionnante mais périlleuse...
Avis de Cyrlight
La dernière énigme de Léonard de Vinci est roman jeunesse, dont le héros porte le nom de l’illustre peintre de la Renaissance. Après la mort de son grand-père (un autre Léonard), il reçoit un mystérieux mail signé de sa main, qui lui conseille de se lancer sur la piste du tableau La dame à l’hermine.
Merci à Babelio et aux éditions Auzou de m’avoir offert ce livre dans le cadre d’une masse critique. Avant d’entamer ma lecture, je dois avouer que j’étais partagée. J’avais très envie de me plonger dans cette histoire et, paradoxalement, j’appréhendais ce que j’allais découvrir.
Je suis passionnée par la Renaissance italienne, et je craignais de trouver dans une œuvre de littérature jeunesse un portrait quelque peu... édulcoré de cette période qui était loin d’être toute rose. Eh bien, agréable surprise, ce n’est pas du tout le cas !
D’un autre côté, cela m’a également interloquée. Je ne crois pas avoir vu d’âge recommandé quelque part sur la couverture ou à l’intérieur du livre, aussi m’attendais-je à lire une histoire destinée à n’importe quel public (ou au moins à partir de 11-12 ans). Or, si je suis maintenant habituée, de par mes autres lectures, à entendre parler de bâtardise, de sodomites, etc..., je pense qu’en début d’adolescence, cela m’aurait quelque peu choquée, raison pour laquelle je conseillerais plutôt ce roman à un public ayant déjà une certaine maturité (ou n’étant pas facilement troublé).
Venons-en à l’histoire, que je décrirais comme un savant mélange entre Da Vinci Code (Dan Brown) et La jeune fille à la perle (Tracy Chevalier). Dans le présent, Léo se lance dans une sorte de jeu de piste qui est censé le conduire à la véritable Dame à l’hermine, tandis que dans le passé, on fait connaissance avec le modèle, la belle Cecilia, et on assiste à la conception de son portrait sous le pinceau de Léonard de Vinci.
Même si j’ai bien aimé le roman dans son ensemble, j’ai préféré la partie qui se déroule au XVème siècle. Cecilia, l’amante bientôt répudiée de Ludovic(o) Sforza, est touchante, et Leonardo est un personnage fascinant à suivre. Il correspond bien à l’image que j’ai déjà eu l’occasion de me faire de lui. En revanche, je me suis moins attachée à Léo, Janka et son entourage. Ils sont sympathiques, mais sans plus. Peut-être auraient-ils mérité d’être un peu plus développés.
La fin est assez rapide. La recherche de La (véritable) dame à l’hermine est plutôt superficielle, et même quand Léo et Hester font les « lièvres » à travers Cracovie, c’est difficilement crédible. Ils se contentent de se promener au hasard dans les rues, aussi comment peuvent-ils duper quiconque en prétendant être en quête d’un tableau perdu ?
Cela fonctionne pourtant, peut-être parce que, comme on le découvre à la fin, ledit tableau n’était pas le véritable enjeu de l’intrigue, et surtout parce que l’on se doute très vite de ce qu’il est advenu de lui. M’enfin, j’ai tout de même trouvé cela dommage que l’intrigue se conclut si vite.
Il s’agit néanmoins d’un très bon roman dans l’ensemble, avec lequel j’ai passé un agréable moment. Je le recommande chaudement.
Merci à Babelio et aux éditions Auzou de m’avoir offert ce livre dans le cadre d’une masse critique. Avant d’entamer ma lecture, je dois avouer que j’étais partagée. J’avais très envie de me plonger dans cette histoire et, paradoxalement, j’appréhendais ce que j’allais découvrir.
Je suis passionnée par la Renaissance italienne, et je craignais de trouver dans une œuvre de littérature jeunesse un portrait quelque peu... édulcoré de cette période qui était loin d’être toute rose. Eh bien, agréable surprise, ce n’est pas du tout le cas !
D’un autre côté, cela m’a également interloquée. Je ne crois pas avoir vu d’âge recommandé quelque part sur la couverture ou à l’intérieur du livre, aussi m’attendais-je à lire une histoire destinée à n’importe quel public (ou au moins à partir de 11-12 ans). Or, si je suis maintenant habituée, de par mes autres lectures, à entendre parler de bâtardise, de sodomites, etc..., je pense qu’en début d’adolescence, cela m’aurait quelque peu choquée, raison pour laquelle je conseillerais plutôt ce roman à un public ayant déjà une certaine maturité (ou n’étant pas facilement troublé).
Venons-en à l’histoire, que je décrirais comme un savant mélange entre Da Vinci Code (Dan Brown) et La jeune fille à la perle (Tracy Chevalier). Dans le présent, Léo se lance dans une sorte de jeu de piste qui est censé le conduire à la véritable Dame à l’hermine, tandis que dans le passé, on fait connaissance avec le modèle, la belle Cecilia, et on assiste à la conception de son portrait sous le pinceau de Léonard de Vinci.
Même si j’ai bien aimé le roman dans son ensemble, j’ai préféré la partie qui se déroule au XVème siècle. Cecilia, l’amante bientôt répudiée de Ludovic(o) Sforza, est touchante, et Leonardo est un personnage fascinant à suivre. Il correspond bien à l’image que j’ai déjà eu l’occasion de me faire de lui. En revanche, je me suis moins attachée à Léo, Janka et son entourage. Ils sont sympathiques, mais sans plus. Peut-être auraient-ils mérité d’être un peu plus développés.
La fin est assez rapide. La recherche de La (véritable) dame à l’hermine est plutôt superficielle, et même quand Léo et Hester font les « lièvres » à travers Cracovie, c’est difficilement crédible. Ils se contentent de se promener au hasard dans les rues, aussi comment peuvent-ils duper quiconque en prétendant être en quête d’un tableau perdu ?
Cela fonctionne pourtant, peut-être parce que, comme on le découvre à la fin, ledit tableau n’était pas le véritable enjeu de l’intrigue, et surtout parce que l’on se doute très vite de ce qu’il est advenu de lui. M’enfin, j’ai tout de même trouvé cela dommage que l’intrigue se conclut si vite.
Il s’agit néanmoins d’un très bon roman dans l’ensemble, avec lequel j’ai passé un agréable moment. Je le recommande chaudement.
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