Auteur : Patrick Pesnot
Édition : Archipoche
Pages : 400
Note : 4.5 / 5
1492. La foudre s'abat sur Florence. Savonarole, le moine fanatique, a vu le glaive de Dieu déchirer le ciel toscan. La ville expie pour les péchés du Magnifique. Lorenzo se meurt. Le premier des Florentins se retourne une dernière fois sur son flamboyant passé. Maître incontesté de la ville-lumière de son époque, il revoit les êtres qui ont peuplé son existence: ses ancêtres qui ont contribué à le hisser au faîte du pouvoir, ses ennemis qu'il a affrontés l'épée à la main, le pape qui a tenté de le faire assassiner, les illustres peintres, sculpteurs, poètes et philosophes, amis et protégés, qui ont embelli sa vie et fait de Florence un joyau incomparable en Europe. Et les femmes! Toutes ces femmes qu'il a aimé avec autant de fureur que de tendresse. Muses et amantes. Les plus humbles comme les plus célèbres. Lucrezia, Simonetta, Bartolomea...
Le Magnifique ferme les yeux. Pourquoi meurt-il si tôt? Nul ne pourra effacer la trace de l'homme qui a inventé la Renaissance.
Le Magnifique ferme les yeux. Pourquoi meurt-il si tôt? Nul ne pourra effacer la trace de l'homme qui a inventé la Renaissance.
Avis de Cyrlight
La malédiction des Médicis est un roman historique ayant pour théâtre la belle ville de Florence, et pour cadre la Renaissance italienne. Le titre de ce premier tome, Le prince sans couronne, fait écho à son personnage principal, Lorenzo de Medici, simple banquier sans aucun titre, dont la famille a su s’élever dans les sphères du pouvoir.
Ce roman est tout simplement un coup de cœur. Comme je me passionne pour cette période historique, j’ai eu l’occasion de lire beaucoup d’œuvres traitant du sujet, mais aucune ne m’a autant emballée que celle-ci.
La plume de l’auteur est assez simple, peut-être un peu trop, mais cela offre au texte une fluidité qui permet de se concentrer davantage sur le contenu que sur le style, ce qui n’est pas plus mal, car il renferme une grande richesse historique.
À ce niveau, le livre m’a paru dans l’ensemble assez fiable. Évidemment, ce n’est pas un documentaire et l’auteur a sans doute pris quelques libertés pour romancer la vie de Lorenzo, mais rien qui ne m’ait fait tiquer par rapport à mes connaissances de l’époque.
On (re)découvre entre ces pages les évènements et les grands noms qui ont marqué la Toscane du XVème siècle, de Cosimo de Medici à Sandro Botticelli, en passant par Leonardo da Vinci et la conjuration des Pazzi... Tout y est. La seule chose que je déplorerai est le fait que le roman se concentre un peu trop sur Lorenzo, mais sans doute aurait-il été trop dense si l’auteur s’était autant attardé sur tous les personnages.
Personnages accessoirement fort bien réussis, en dépit de cela. Le charisme du Magnifique est parfaitement exprimé, on tombe sous le charme de l’insouciant Giuliano, on perçoit l’aura menaçante du pape Sixte IV, prêt à tout pour ébranler le pouvoir des Medici... À titre personnel, j’ai particulièrement apprécié que les noms soient en italien, et non francisés comme dans la plupart de mes précédentes lectures.
Je recommande chaudement ce roman à tous les passionnés, mais il peut également convenir aux non-initiés, puisqu’il est très simple à lire et permet de se familiariser avec l’univers de la Renaissance italienne, et surtout avec l’une des familles les plus puissantes de l’époque. Un régal !
Ce roman est tout simplement un coup de cœur. Comme je me passionne pour cette période historique, j’ai eu l’occasion de lire beaucoup d’œuvres traitant du sujet, mais aucune ne m’a autant emballée que celle-ci.
La plume de l’auteur est assez simple, peut-être un peu trop, mais cela offre au texte une fluidité qui permet de se concentrer davantage sur le contenu que sur le style, ce qui n’est pas plus mal, car il renferme une grande richesse historique.
À ce niveau, le livre m’a paru dans l’ensemble assez fiable. Évidemment, ce n’est pas un documentaire et l’auteur a sans doute pris quelques libertés pour romancer la vie de Lorenzo, mais rien qui ne m’ait fait tiquer par rapport à mes connaissances de l’époque.
On (re)découvre entre ces pages les évènements et les grands noms qui ont marqué la Toscane du XVème siècle, de Cosimo de Medici à Sandro Botticelli, en passant par Leonardo da Vinci et la conjuration des Pazzi... Tout y est. La seule chose que je déplorerai est le fait que le roman se concentre un peu trop sur Lorenzo, mais sans doute aurait-il été trop dense si l’auteur s’était autant attardé sur tous les personnages.
Personnages accessoirement fort bien réussis, en dépit de cela. Le charisme du Magnifique est parfaitement exprimé, on tombe sous le charme de l’insouciant Giuliano, on perçoit l’aura menaçante du pape Sixte IV, prêt à tout pour ébranler le pouvoir des Medici... À titre personnel, j’ai particulièrement apprécié que les noms soient en italien, et non francisés comme dans la plupart de mes précédentes lectures.
Je recommande chaudement ce roman à tous les passionnés, mais il peut également convenir aux non-initiés, puisqu’il est très simple à lire et permet de se familiariser avec l’univers de la Renaissance italienne, et surtout avec l’une des familles les plus puissantes de l’époque. Un régal !
Coup de ♥
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