Auteur : Kiera Cass
Édition : Robert Laffont
Pages : 352
Note : 2.5 / 5
Une fille au lourd secret.
Le garçon de ses rêves.
Un océan les sépare.
Kahlen est une Sirène, vouée à servir son maître l'Océan en poussant les humains à la noyade. Son arme ? Une voix fatale pour qui a le malheur de l'entendre... et qui l'oblige à se faire passer pour muette lorsqu'elle séjourne sur la terre ferme.
Akinli, lui, est un séduisant jeune homme, qui incarne tout ce dont Kahlen a toujours rêvé.
Alors que leur amour naissant leur fait courir un grave danger, Kahlen est-elle prête à tout risquer pour Akinli ?
Le garçon de ses rêves.
Un océan les sépare.
Kahlen est une Sirène, vouée à servir son maître l'Océan en poussant les humains à la noyade. Son arme ? Une voix fatale pour qui a le malheur de l'entendre... et qui l'oblige à se faire passer pour muette lorsqu'elle séjourne sur la terre ferme.
Akinli, lui, est un séduisant jeune homme, qui incarne tout ce dont Kahlen a toujours rêvé.
Alors que leur amour naissant leur fait courir un grave danger, Kahlen est-elle prête à tout risquer pour Akinli ?
Avis de Cyrlight
La Sirène est un roman qui revisite le mythe de ces créatures légendaires. Après un naufrage où elle aurait dû périr, Kahlen est engagée par l’Océan pour les cent années à venir, au cours desquelles elle et ses sœurs sirènes devront l’alimenter en âmes. Elle accomplit sa tâche des décennies durant, mais tout bascule le jour où elle fait la connaissance d’Akinli, un jeune homme qui lui plaît particulièrement.
Je connaissais déjà un peu le style de Kiera Cass à travers La Sélection, dont j’ai lu le premier tome, et c’est avec sensiblement la même impression que je ressors de cet autre roman.
Si la simplicité et la fluidité de l’écriture sont agréables, car elles permettent une lecture sans prise de tête, la facilité du scénario l’est beaucoup moins. C’est une histoire très mièvre, excessivement pleine de bons sentiments, où comme dans La Sélection, tout est assez fade.
Les personnages manquent cruellement de charisme. Kahlen passe son temps à déprimer et à se morfondre sur elle-même, Akinli est l’homme idéal, qui l’aime et l’accepte telle qu’elle est après lui avoir parlé seulement deux fois, ses cousins sont adorables... Quant aux sœurs de Kahlen, elles se limitent quasiment à peindre, faire la fête ou s’occuper des baisses de moral de leur aînée.
Il y avait pourtant quelques bonnes idées, comme la personnification de l’Océan, à la fois aimante, égoïste, bienveillante et dominatrice (accessoirement, le féminin m’a dérangée tout du long, mais sans doute avait-il une consonance plus maternelle que si l’Océan avait été dépeint au masculin), ou encore le passé traumatisant de Padma, qui s’est malheureusement clôturé très vite, et hors intrigue principale.
L’univers en lui-même est très peu creusé. On sait par exemple que l’Océan peut créer des sirènes pour attirer ses proies à Elle, mais pas pourquoi Elle est incapable de couler elle-même des navires (en les projetant sur des récifs, en les piégeant dans une tempête...). Quant aux sirènes, elles mènent une vie beaucoup trop normale, à l’exception de leur mutisme, pour être crédible. Elles louent des maisons aux quatre coins du globe, ont des téléphones portables, font régulièrement du shopping... Mais où prennent-elles l’argent pour cela ? À moins que les toiles vendues par Miaka à ses mécènes financent leur train de vie, la question se pose, pourtant rien dans le texte n’apporte une réponse.
En bref, c’est une histoire gentillette et simplette que nous livre Kiera Cass avec La Sirène. Pas désagréable, mais certainement pas impérissable pour autant. Sitôt lue, sitôt oubliée pour ma part.
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