Auteur : Mark Gatiss
Édition : Bragelonne
Pages : 320
Note : 2.5 / 5
Portraitiste de talent, dandy, bel esprit, mauvais garçon… et le plus irrésistible des agents secrets de Sa Majesté. Lorsque les meilleurs scientifiques du royaume sont mystérieusement assassinés, Lucifer se lance dans une enquête trépidante, des clubs de gentlemen londoniens aux bas-fonds volcaniques de Naples, tout en déterminant la façon la plus seyante de porter un œillet blanc à sa boutonnière. Une immersion étourdissante dans les arcanes d’un ordre occulte aux pratiques décadentes – et de ses secrets les plus sulfureux.
Avis de Cyrlight
Le club Vesuvius est le premier tome des aventures de Lucifer Box. Dandy le jour et agent secret au service de la couronne d’Angleterre la nuit, il mène une double vie, dans laquelle il multiplie les investigations et les conquêtes, aussi bien féminines que masculines.
À force de croiser le mot « steampunk » sur différents sites littéraires, j’ai décidé de m’y essayer, et voir le terme associé au nom de Mark Gatiss, le créateur de la série Sherlock, m’a convaincue de sauter le pas. Hélas pour moi...
Cette œuvre, malgré le potentiel qu’elle dégageait de prime abord, n’a pas réussi à me séduire. Le début était pourtant prometteur : un meurtre aussi nonchalamment exécuté qu’inattendu avait de quoi surprendre, dommage que cela n’ait pas continué dans cette voie.
La suite est plus convenue. On y suit une enquête plus ou moins intéressante, qui finit par éloigner Lucifer Box de l’Angleterre pour l’Italie, plus précisément la belle ville de Naples et son célèbre Vésuve. On se retrouve donc avec un roman d’espionnage, mais pour ce qui est du côté steampunk, j’en ressors assez perplexe.
Je ne peux faire aucune comparaison, puisqu’il s’agit de mon premier livre du genre, mais je n’ai guère retrouvé la définition qu’on m’en a fait dans ce roman. Hormis quelques éléments mécaniques dans les derniers chapitres, c’est surtout une histoire d’enquête qui se déroule au XXème siècle, sans plus.
Quant aux personnages, ils sont certainement le point le plus décevant du livre. Ils ne sont pas attachants, et surtout pas Lucifer Box, qui est tout bonnement insupportable avec sa condescendance, sa vanité et sa conviction que rien ne lui résiste (ce qui est le cas, qu’il s’agisse des gens ou des mystères à éclaircir).
Il n’y a que Bella qui lui cause quelques... difficultés qu’il ne voit pas venir, tout aveuglé qu’il est par son désir, mais elle n’apporte en revanche aucune surprise, car son apparition et ses réapparitions sont tellement peu subtiles qu’on se doute rapidement qu’elle a quelque chose en tête (et certainement pas ce que Lucifer espère).
Pour ce qui est du style en lui-même, il ne m’a guère emballé non plus. Quand j’ai vu l’immanquable référence à Sherlock (qui n’a pas entendu la voix d’Irene Adler résonner dans sa tête lorsque le protagoniste évoque ses pommettes ?), j’espérais retrouver un humour aussi fin et cynique que celui de la série, mais le roman est en réalité plutôt cru, ce qui n’est pas pour moi.
Déception donc que ce livre. Je me réessayerai probablement au steampunk un jour prochain, mais pour ce qui est des aventures de Lucifer Box, je préfère m’arrêter ici.
À force de croiser le mot « steampunk » sur différents sites littéraires, j’ai décidé de m’y essayer, et voir le terme associé au nom de Mark Gatiss, le créateur de la série Sherlock, m’a convaincue de sauter le pas. Hélas pour moi...
Cette œuvre, malgré le potentiel qu’elle dégageait de prime abord, n’a pas réussi à me séduire. Le début était pourtant prometteur : un meurtre aussi nonchalamment exécuté qu’inattendu avait de quoi surprendre, dommage que cela n’ait pas continué dans cette voie.
La suite est plus convenue. On y suit une enquête plus ou moins intéressante, qui finit par éloigner Lucifer Box de l’Angleterre pour l’Italie, plus précisément la belle ville de Naples et son célèbre Vésuve. On se retrouve donc avec un roman d’espionnage, mais pour ce qui est du côté steampunk, j’en ressors assez perplexe.
Je ne peux faire aucune comparaison, puisqu’il s’agit de mon premier livre du genre, mais je n’ai guère retrouvé la définition qu’on m’en a fait dans ce roman. Hormis quelques éléments mécaniques dans les derniers chapitres, c’est surtout une histoire d’enquête qui se déroule au XXème siècle, sans plus.
Quant aux personnages, ils sont certainement le point le plus décevant du livre. Ils ne sont pas attachants, et surtout pas Lucifer Box, qui est tout bonnement insupportable avec sa condescendance, sa vanité et sa conviction que rien ne lui résiste (ce qui est le cas, qu’il s’agisse des gens ou des mystères à éclaircir).
Il n’y a que Bella qui lui cause quelques... difficultés qu’il ne voit pas venir, tout aveuglé qu’il est par son désir, mais elle n’apporte en revanche aucune surprise, car son apparition et ses réapparitions sont tellement peu subtiles qu’on se doute rapidement qu’elle a quelque chose en tête (et certainement pas ce que Lucifer espère).
Pour ce qui est du style en lui-même, il ne m’a guère emballé non plus. Quand j’ai vu l’immanquable référence à Sherlock (qui n’a pas entendu la voix d’Irene Adler résonner dans sa tête lorsque le protagoniste évoque ses pommettes ?), j’espérais retrouver un humour aussi fin et cynique que celui de la série, mais le roman est en réalité plutôt cru, ce qui n’est pas pour moi.
Déception donc que ce livre. Je me réessayerai probablement au steampunk un jour prochain, mais pour ce qui est des aventures de Lucifer Box, je préfère m’arrêter ici.
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