Auteur : Licia Troisi
Édition : Pocket Jeunesse
Pages : 495
Note : 2 / 5
Nihal est une jeune fille très étrange : oreilles pointues, cheveux bleus, yeux violets tout la distingue des autres habitants du Monde émergé. Fille d'un célèbre armurier, elle passe son temps à jouer à la guerre avec une bande de garçons. Mais la nuit, des voix plaintives et des images de mort hantent l'esprit de Nihal. Et lorsque le terrible Tyran envahit La Terre du Vent, elle comprend que ses cauchemars sont devenus réalité. L'heure du véritable combat a sonné. Nihal doit devenir une vraie guerrière et défendre la paix, à tout prix. Ses seuls alliés : Sennar, le jeune magicien, et une infaillible épée de cristal noir.
Avis de Cyrlight
Dans ce premier tome des Chroniques du Monde Émergé, Nihal de la Terre du Vent, on suit les aventures de la jeune fille éponyme, âgée de treize ans au début de l'histoire et de presque dix-huit à la fin, qui rêve de devenir guerrier, en dépit de toutes les difficultés que cela implique.
C'est avec une opinion plutôt négative que je ressors de la lecture de ce roman, car nombreux sont les points qui font que j'ai eu beaucoup de peine à accrocher.
Le personnage principal, pour commencer. Nihal est tout simplement insupportable. Elle est égoïste, capricieuse et complètement téméraire, dans le mauvais sens du terme. Elle passe son temps à désobéir et à s'exposer inutilement au danger, sans que cela n'ait de répercussions susceptibles de lui faire retenir la leçon, puisqu'il y a toujours quelqu'un pour la sauver.
Livon, son « père », est le meilleur exemple, puisqu'il se contredit d'une page à l'autre. Il ne veut pas lui donner une arme, qu'elle obtient de sa part quelques paragraphes plus loin, il refuse qu'elle apprenne la magie, puis l'envoie chez une tante magicienne dont Nihal n'a jamais entendu parler jusque-là... Ido est le seul qui se montre ferme avec elle, mais hormis peut-être un peu vers la fin du tome, à aucun moment l'adolescente ne semble évoluer dans son caractère.
Sa pseudo-romance est probablement la goutte d'eau de trop. Elle est si égocentrique qu'elle ne se rend même pas compte que l'homme devant lequel elle se pâme est le compagnon de sa tante, et même lorsque Sennar le lui apprend, elle n'éprouve pas une once de culpabilité, alors qu'elle est censée apprécier Soana.
De surcroît, Nihal a tout d'une Mary-Sue. Elle sait se battre à la perfection, personne ne lui arrive à la cheville, et c'est même à se demander pourquoi elle se donne autant de peine pour entrer à l'Académie pour y suivre une formation de guerrier, puisqu'elle arrive à défaire dix des meilleurs élèves en guise de test.
Quant aux personnages secondaires, ils pourraient être intéressants, mais à l'exception d'Ido et Sennar (et encore, ce dernier est souvent plongé dans l'ombre de Nihal), ils sont assez peu développés, et c'est à peine s'ils sont mentionnés en dehors des passages où ils apparaissent.
L'histoire en elle-même est longue et pas franchement intéressante, en partie à cause des grosses ellipses. Au début notamment, l'adolescence de Nihal se déroule à la vitesse de l'éclair, et on ne sait que deux ou trois bribes de son apprentissage de la magie chez Soana. Quelle magie, d'ailleurs ?
Nihal pique une crise pour l'apprendre, mais tout ce qu'on sait, c'est que quelques années plus tard, elle maîtrise les bases des sortilèges de soin. Même Sennar et Soana, qui sont pourtant magiciens, ne l'utilisent que très peu, si bien qu'on ignore quelles sont leurs limites et les capacités que leur fournissent leurs pouvoirs.
Le reste se compose des réussites de Nihal. Nihal est douée en ci, Nihal est la meilleure en ça... Elle ne semble jamais rencontrer de difficultés, hormis peut-être avec son dragon, et Ido qui se montre moins conciliant avec elle que tous les autres, mais il faut tout de même attendre la dernière partie du roman pour en arriver là.
Que dire pour conclure, sinon que je n'ai pas apprécié ce livre ? Je ne le connaissais pas au moment de l'entamer et je ne m'attendais à rien de particulier ; heureusement, sans quoi j'aurais été très déçue. Une héroïne détestable et un scénario peu prenant, voilà ce que je retiendrais des Chroniques du Monde Émergé.
C'est avec une opinion plutôt négative que je ressors de la lecture de ce roman, car nombreux sont les points qui font que j'ai eu beaucoup de peine à accrocher.
Le personnage principal, pour commencer. Nihal est tout simplement insupportable. Elle est égoïste, capricieuse et complètement téméraire, dans le mauvais sens du terme. Elle passe son temps à désobéir et à s'exposer inutilement au danger, sans que cela n'ait de répercussions susceptibles de lui faire retenir la leçon, puisqu'il y a toujours quelqu'un pour la sauver.
Livon, son « père », est le meilleur exemple, puisqu'il se contredit d'une page à l'autre. Il ne veut pas lui donner une arme, qu'elle obtient de sa part quelques paragraphes plus loin, il refuse qu'elle apprenne la magie, puis l'envoie chez une tante magicienne dont Nihal n'a jamais entendu parler jusque-là... Ido est le seul qui se montre ferme avec elle, mais hormis peut-être un peu vers la fin du tome, à aucun moment l'adolescente ne semble évoluer dans son caractère.
Sa pseudo-romance est probablement la goutte d'eau de trop. Elle est si égocentrique qu'elle ne se rend même pas compte que l'homme devant lequel elle se pâme est le compagnon de sa tante, et même lorsque Sennar le lui apprend, elle n'éprouve pas une once de culpabilité, alors qu'elle est censée apprécier Soana.
De surcroît, Nihal a tout d'une Mary-Sue. Elle sait se battre à la perfection, personne ne lui arrive à la cheville, et c'est même à se demander pourquoi elle se donne autant de peine pour entrer à l'Académie pour y suivre une formation de guerrier, puisqu'elle arrive à défaire dix des meilleurs élèves en guise de test.
Quant aux personnages secondaires, ils pourraient être intéressants, mais à l'exception d'Ido et Sennar (et encore, ce dernier est souvent plongé dans l'ombre de Nihal), ils sont assez peu développés, et c'est à peine s'ils sont mentionnés en dehors des passages où ils apparaissent.
L'histoire en elle-même est longue et pas franchement intéressante, en partie à cause des grosses ellipses. Au début notamment, l'adolescence de Nihal se déroule à la vitesse de l'éclair, et on ne sait que deux ou trois bribes de son apprentissage de la magie chez Soana. Quelle magie, d'ailleurs ?
Nihal pique une crise pour l'apprendre, mais tout ce qu'on sait, c'est que quelques années plus tard, elle maîtrise les bases des sortilèges de soin. Même Sennar et Soana, qui sont pourtant magiciens, ne l'utilisent que très peu, si bien qu'on ignore quelles sont leurs limites et les capacités que leur fournissent leurs pouvoirs.
Le reste se compose des réussites de Nihal. Nihal est douée en ci, Nihal est la meilleure en ça... Elle ne semble jamais rencontrer de difficultés, hormis peut-être avec son dragon, et Ido qui se montre moins conciliant avec elle que tous les autres, mais il faut tout de même attendre la dernière partie du roman pour en arriver là.
Que dire pour conclure, sinon que je n'ai pas apprécié ce livre ? Je ne le connaissais pas au moment de l'entamer et je ne m'attendais à rien de particulier ; heureusement, sans quoi j'aurais été très déçue. Une héroïne détestable et un scénario peu prenant, voilà ce que je retiendrais des Chroniques du Monde Émergé.
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