Auteur : Karen Viggers
Édition : Le Livre de Poche
Pages : 568
Note : 2.5 / 5
Mary est âgée, sa santé se dégrade. Elle décide de passer ses derniers jours à Bruny, île de Tasmanie balayée par les vents où elle a vécu ses plus belles années auprès de son mari, le gardien du phare. Les retrouvailles avec la terre aimée prennent des allures de pèlerinage. Entre souvenirs et regrets, Mary retourne sur les lieux de son ancienne vie pour tenter de réparer ses erreurs. Entourée de Tom, le seul de ses enfants à comprendre sa démarche, un homme solitaire depuis son retour d'Antarctique et le divorce qui l'a détruit, elle veut trouver la paix avant de mourir. Mais le secret qui l'a hantée durant des décennies menace d'être révélé et de mettre en péril son fragile équilibre.
Une femme au crépuscule de sa vie, un homme incapable de savourer pleinement la sienne, une émouvante histoire d'amour, de perte et de non-dits sur fond de nature sauvage et mystérieuse.
Une femme au crépuscule de sa vie, un homme incapable de savourer pleinement la sienne, une émouvante histoire d'amour, de perte et de non-dits sur fond de nature sauvage et mystérieuse.
Avis de Cyrlight
Après avoir eu un énorme coup de cœur pour Une vie entre deux océans, le décor australien et les mots « gardien de phare » m'ont attirée vers La mémoire des embruns. Hélas, cette lecture est loin de m'avoir conquise.
Pour commencer, le résumé est passablement trompeur. Si Mary retourne sur les lieux de son ancienne vie, ce n'est certainement pas pour tenter de réparer ses erreurs, qu'elle s'obstine au contraire à cacher et à fuir. Elle ne fait que se remémorer ses souvenirs.
Entourée de Tom... Là encore, je m'attendais à un exil volontaire dans lequel son fils l'aurait suivie, au lieu de quoi il se contente de quelques visites durant son séjour sur l'île de Bruny. Déception donc au niveau des attentes, mais pas seulement.
Dès les premières pages, l'intrigue se lance avec une lettre, qui renferme un secret. Un secret si évident qu'il est difficile de ne pas deviner dès ce moment de quoi il en retourne. Pour le suspense, on repassera. Pire, le contenu de cette lettre, pourtant omniprésent dans l'intrigue de Mary, est expédié, pour ne pas dire complètement bâclé, à quelques pages de la fin.
Les personnages sont peu attachants, à quelques exceptions près. Jan est tout simplement insupportable, je n'ai pas réussi à m'attacher à Mary, ne serait-ce qu'à cause de la façon dont elle prévoit de manipuler Léon, même s'ils finissent par sympathiser, et si j'ai éprouvé de l'empathie pour Tom, sa passivité m'a agacée. Quant à toutes les femmes qui ont croisé sa route, je ne pense pas qu'il y ait de termes élégants pour les qualifier. Seule Laura fait exception, mais son personnage, qui aurait pourtant pu être intéressant, est trop peu exploité, ce qui est regrettable.
L'histoire est longue, trop longue, pour finalement pas grand-chose. Même l'intrigue de Léon s'arrange trop vite et trop facilement dans les dernières pages, comme si après s'être ennuyé pendant les trois quarts du livre, il fallait que tout soit résolu en un temps record.
Le seul point positif que j'arrive à trouver à ce roman est la plume de Karen Viggers, qui nous offre une écriture élégante et des descriptions magnifiques, mais malheureusement gâchée par un scénario qui n'est pas à la hauteur.
Je ne recommanderai pas cette lecture. Si vous voulez vraiment un chef-d’œuvre, tournez-vous plutôt vers Une vie entre deux océans, car vous pouvez passer à côté de La mémoire des embruns sans trop de regrets.
Pour commencer, le résumé est passablement trompeur. Si Mary retourne sur les lieux de son ancienne vie, ce n'est certainement pas pour tenter de réparer ses erreurs, qu'elle s'obstine au contraire à cacher et à fuir. Elle ne fait que se remémorer ses souvenirs.
Entourée de Tom... Là encore, je m'attendais à un exil volontaire dans lequel son fils l'aurait suivie, au lieu de quoi il se contente de quelques visites durant son séjour sur l'île de Bruny. Déception donc au niveau des attentes, mais pas seulement.
Dès les premières pages, l'intrigue se lance avec une lettre, qui renferme un secret. Un secret si évident qu'il est difficile de ne pas deviner dès ce moment de quoi il en retourne. Pour le suspense, on repassera. Pire, le contenu de cette lettre, pourtant omniprésent dans l'intrigue de Mary, est expédié, pour ne pas dire complètement bâclé, à quelques pages de la fin.
Les personnages sont peu attachants, à quelques exceptions près. Jan est tout simplement insupportable, je n'ai pas réussi à m'attacher à Mary, ne serait-ce qu'à cause de la façon dont elle prévoit de manipuler Léon, même s'ils finissent par sympathiser, et si j'ai éprouvé de l'empathie pour Tom, sa passivité m'a agacée. Quant à toutes les femmes qui ont croisé sa route, je ne pense pas qu'il y ait de termes élégants pour les qualifier. Seule Laura fait exception, mais son personnage, qui aurait pourtant pu être intéressant, est trop peu exploité, ce qui est regrettable.
L'histoire est longue, trop longue, pour finalement pas grand-chose. Même l'intrigue de Léon s'arrange trop vite et trop facilement dans les dernières pages, comme si après s'être ennuyé pendant les trois quarts du livre, il fallait que tout soit résolu en un temps record.
Le seul point positif que j'arrive à trouver à ce roman est la plume de Karen Viggers, qui nous offre une écriture élégante et des descriptions magnifiques, mais malheureusement gâchée par un scénario qui n'est pas à la hauteur.
Je ne recommanderai pas cette lecture. Si vous voulez vraiment un chef-d’œuvre, tournez-vous plutôt vers Une vie entre deux océans, car vous pouvez passer à côté de La mémoire des embruns sans trop de regrets.
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