Auteur : Joseph Delaney
Édition : Bayard
Pages : 379
Note : 3 / 5
Les temps sont funestes pour l’humanité, qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard. Au-delà, personne ne sait ce qu’est devenu le monde. Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée. Dans l’Arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort... Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen... Son ambition ? Combattre dans l’Arène 13 et défier Hob qui terrorise les habitants et vole leurs âmes. Il veut prendre sa revanche sur l’infâme créature qui a détruit sa famille, devrait-il y laisser la vie.
Avis de Cyrlight
Arena 13 est le premier tome d'une nouvelle saga écrite par Joseph Delaney, principalement connu pour être l'auteur de L'Épouvanteur. Pas de Thomas Ward ou de John Gregory, cette fois-ci, mais un nouveau héros répondant au nom de Leif et de nouvelles créatures, les Djinns.
C'est dans un univers mi-médiéval mi-dystopique que nous entraîne cette aventure. Les humains, après avoir été vaincus par des machines devenues autonomes, ont été confinés dans Midgard, une infime portion du monde qui était autrefois le leur.
La couverture, sombre et sanglante, et le premier chapitre donnent le ton. C'est assurément à une histoire d'horreur que nous avons à faire, et pourtant... Je crois que je n'ai jamais été aussi frustrée par l'une de mes lectures que par celle-ci. Je m'attendais à beaucoup plus d'horreur, de frisson et de sang, mais j'ai été déçue.
Déjà, les combats dans l'Arène 13 ne sont pas aussi terribles qu'on pourrait l'imaginer. Il y a bien quelques duels à mort, mais ils sont assez rares, et les affrontements ne se font finalement presque jamais d'humain à humain, puisque ce sont les lacres, des robots-guerriers, qui mènent l'essentiel du combat.
La majeure partie de ce tome se concentre sur la formation de Leif en vue du Tournoi des Apprentis et l'action n'est pas au rendez-vous. Même lorsque quelque chose semble se présager, la tension retombe très vite (je pense notamment à la capture de Leif et Kwin et aux secours qui surgissent pour les sauver avant de disparaître aussi vite qu'ils sont apparus).
La fin marque tout de même un tournant à ce niveau et est plus à la hauteur de mes attentes, avec l'horrible trépas de l'un des personnages et la présence de Hob. J'espère que le tome 2 poursuivra dans cette voie plus sombre et qu'elle nous dévoilera des informations sur les éléments les plus intrigants de l'histoire, comme les lacres ou la Barrière.
Les personnages, quant à eux, m'ont laissé un sentiment mitigé. J'ai beaucoup apprécié Tyron, malgré sa attitude parfois bourrue, la prévenance de sa fille Tina et de son époux Kern, et même Palm, en dépit de son caractère méprisable, ne m'a pas déplu. S'il a des airs d'enfant pourri-gâté, ce n'est rien à côté de la capricieuse, égoïste et manipulatrice Kwin.
À cause d'elle, j'ai également eu du mal à adhérer à Leif, parce qu'il m'a agacée à se laisser entraîner dans toutes ces histoires qui lui ont valu un tas d'ennuis par la faute de Kwin, qui ne s'intéresse finalement à lui que lorsque ça l'arrange, et qui l'oublie ensuite en présence de son petit ami.
Je ne cacherai pas que cette lecture a été pour moi une déception. En tant que fan de L'Épouvanteur, je m'attendais à plus de la part de la nouvelle œuvre de Joseph Delaney, et j'espère que la suite d'Arena 13 saura me faire oublier ce sentiment que m'inspire le premier tome.
Je ne cacherai pas que cette lecture a été pour moi une déception. En tant que fan de L'Épouvanteur, je m'attendais à plus de la part de la nouvelle œuvre de Joseph Delaney, et j'espère que la suite d'Arena 13 saura me faire oublier ce sentiment que m'inspire le premier tome.
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