vendredi 24 août 2018

Assassin's Creed T.3 : La croisade secrète

Titre : Assassin's Creed T.3 : La croisade secrète
Auteur : Olivier Bowden
Édition : Milady
Pages : 476
Note : 3.5 / 5
Niccolò Polo, père de Marco, révèle en fin l’histoire qu’il a toute sa vie gardée secrète : celle d’Altaïr, l’un des Assassins les plus illustres qu’ait jamais compté la Fraternité.
Embarqué dans une aventure épique qui l’entraînera jusqu’en Terre sainte, Altaïr comprendra la véritable signification du Credo des Assassins…
Pour prouver à tous son indéfectible dévotion, il accepte d’éliminer neuf redoutables adversaires dont le Grand maître Templier Robert de Sablé…
C’est la première fois qu’est contée la vie d’Altaïr, une épopée qui changea le cours de l’Histoire, de sa lutte éternelle contre la conspiration templière à son histoire familiale stupéfiante et tragique, ainsi qu’à l’ultime trahison de son plus vieil ami.



Avis de Cyrlight



La croisade secrète est le troisième roman tiré de la célèbre franchise de jeu vidéo Assassin’s Creed. Alors qu’Ezio Auditore et la Renaissance italienne étaient au centre des deux premiers tomes, on suit cette fois-ci le Maître Assassin Altaïr à l’époque des croisades. D’abord déchu de son titre qu’il doit reconquérir, il va peu à peu devenir une légende au sein même de son ordre, et la terreur de ses ennemis.

Tout d’abord, sachez qu’il n’est absolument pas nécessaire d’avoir lu les deux premiers livres (ni même d’avoir joué aux jeux) pour suivre cette histoire, puisqu’elle met en scène un nouveau protagoniste dans un passé plus lointain, indépendamment du reste (hormis une brève référence dans les dernières pages, mais rien qui nuit à la compréhension de l’œuvre).

Le début m’a quelque peu laissée perplexe. N’ayant pas été séduite par Assassin’s Creed : Renaissance, j’ai retrouvé dans les premiers chapitres ce que je reprochais à ce tome. Ils sont très répétitifs, car trop fidèles au concept du jeu. Altaïr reçoit l’ordre de tuer quelqu’un, il se renseigne sur son compte, reçoit une plume et passe à l’action… Et ainsi de suite !

Il faut néanmoins s’accrocher, car une fois cette série d’assassinats destinée à lui permettre de regagner son titre de Maître, l’histoire devient beaucoup plus intéressante. Comme Niccolò Polo en est le narrateur, elle est moins linéaire que celle d’Ezio dans Renaissance et le passage du temps est mieux perceptible (ce que je reprochais au premier tome).

Les personnages sont eux-mêmes assez intéressants, et pas aussi manichéens qu’on pourrait le redouter de prime abord, puisqu’il y a des changements de camp, des coups bas et des trahisons qui font qu’on ne s’ennuie pas une fois la très longue introduction passée. Si Altaïr peut d’abord paraître arrogant et inconscient, il devient plus appréciable à mesure qu’il gagne en sagesse. Les personnages plus secondaires, comme Maria ou Malik, ne sont pas en reste non plus.

On pourrait tout de même reprocher au roman deux longues ellipses : celle pendant laquelle Altaïr fonde une famille, qu’on ne voit finalement presque pas, et surtout ses deux décennies d’errance, après que l’ordre des Assassins eut connu de grands bouleversements à sa tête.

Dans l’ensemble, ce livre n’en demeure cependant pas moins sympathique, et surtout bien plus plaisant que Renaissance. Je le recommande, ne serait-ce que pour ceux qui voudraient découvrir un peu l’univers d’Assassin’s Creed, ou pour les joueurs qui souhaiteraient prolonger l’aventure.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire