vendredi 10 novembre 2017

Joséphine Impératrice T.1

Titre : Joséphine Impératrice T.1
Auteur : Yumiko Igarashi
Édition : Pika
Pages : 189
Note : 3 / 5
XVIIIe siècle sur l’île de la Martinique, la jeune Rose Tascher de la Pagerie grandit entourée d’une famille aimante. Jeune fille issue de la noblesse, elle vit librement et simplement, bien loin des conventions et du faste de la vie parisienne. En 1779, à 16 ans, elle est mariée au vicomte de Beauharnais. Commence alors pour la jeune fille un dur apprentissage de la vie, entre un mari volage qui la délaisse et l’isolement dans un pays qu’elle ne connaît pas, la jeune femme s’endurcit sans jamais se départir de la bonté et de la générosité qui la caractérise. Elle va bientôt reconquérir sa liberté et son indépendance, mais en attendant, les prémices de la Révolution grondent déjà dans Paris...



Avis de Cyrlight



Joséphine Impératrice est un manga qui met en scène Antoine, aussi surnommé Agathon, et celle qu'il sert, la jeune Rose Tascher de La Pagerie, qui sera connue plus tard sous le nom de Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon Bonaparte. Ce premier tome retrace l'enfance de la future impératrice, ainsi que son premier mariage avec Alexandre de Beauharnais.

Comme son héroïne le laisse facilement suggérer, il s'agit d'un manga historique, mais nous sommes bien loin de la profondeur et de la richesse d'un Cesare. Les faits sont dans l'ensemble survolés, les années s'enchaînent très vite et le contexte prend à peine le temps de se poser.

Rose apparaît comme une enfant assez capricieuse, ce qui va de pair avec la réputation de la Joséphine que la France a connue, mais également larmoyante à souhait. Cela donne une image assez mièvre du personnage, intensifiée par les fleurs et les fanfreluches qui l'accompagnent souvent.

Agathon est plus intéressant, même s'il n'est pas moins naïf que sa maîtresse par moments. C'est un garçon loyal et attentionné, qui serait prêt à tout pour Rose et pour ses enfants. Les craintes qu'il nourrit en fin de tome, de voir celle qu'il adore évoluer et se transformer au contact des femmes du couvent, le rendent encore plus attachant.

Les dessins sont parfois très beaux, et parfois beaucoup moins appliqués. On déplorera également le choix de la mangaka d'avoir choisi de représenter une Joséphine/Rose aux cheveux clairs, en dépit de celle, pourtant plus réaliste, qui orne la couverture.

C'est donc un manga rapide et facile à lire, qui séduira les fans de shojo ou ceux qui veulent découvrir plus simplement la vie de Joséphine de Beauharnais, mais qui décevra les amateurs d'Histoire avec un grand H, la mangaka préférant tabler sur la romance.

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