jeudi 18 juillet 2019

Le cachot de la Sorcière

Titre : Le cachot de la Sorcière
Auteur : Joseph Delaney
Édition : Bayard Jeunesse
Pages : 128
Note : 3.5 / 5


Billy Calder, jeune orphelin de 15 ans, est garde de nuit dans une prison hantée par des fantômes. Un soir, chargé de nourrir un mystérieux prisonnier terrorisant les gardiens, Billy dépose dans sa cellule deux seaux remplis de sang et d'os. Avant qu'il ne puisse ressortir, la porte se referme brusquement, le retenant pris au piège. Billy découvre alors avec terreur le visage du prisonnier.





Avis de Cyrlight



Le cachot de la Sorcière est un court roman illustré signé Joseph Delaney, connu pour ses horrifiques sagas jeunesse telles que L’Épouvanteur ou Arena 13. Ici, on fait la connaissance de Billy, un adolescent orphelin embauché pour devenir gardien de nuit dans une prison.

En fidèle lectrice que je suis de cet auteur, je me devais de lire ce livre, et je n’ai globalement pas été déçue. Joseph Delaney, fidèle à lui-même, nous livre une histoire glauque à souhait. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle fait réellement peur, car je n’ai pas vraiment frissonné – et pourtant, je l’ai lue dans le contexte adéquat puisque, ignorant courageusement l’avertissement de la quatrième de couverture, j’ai dévoré ce roman entre une et deux heures du matin –, mais peut-être est-ce parce que je suis désormais trop familière de la plume de M. Delaney pour me laisser effarouchée si aisément.

Ceux qui connaissent L’Épouvanteur reconnaîtront l’atmosphère familière de cette saga. Bien que Le cachot de la Sorcière soit une histoire indépendante, le style, les péripéties et le thème ne sont pas sans évoquer les aventures de Thomas Ward.

Seul défaut que je pourrais trouver à ce livre : il est beaucoup trop court ! À peine une centaine de pages, restreintes par la présence des illustrations (du reste fort réussies, elles nous immergent complètement dans l’univers du château où évolue Billy).

Il y avait assurément matière à faire de cette histoire un roman plus dense et plus développé, en s’attardant sur le quotidien du protagoniste, ses collègues, les divers prisonniers, les fantômes... C’est au final frustrant d’avoir si peu de détails, et la chute arrive de surcroît trop vite.

À ce propos, ne commettez pas la même erreur que moi, dont le premier réflexe est, dès que j’entame une lecture, d’aller lire la dernière phrase. Vous vous spoileriez totalement. Enfin, je comprends que cette conclusion soit si abrupte pour ménager la chute (même si, à cause de ma curiosité, elle a manqué son effet sur moi), mais il n’empêche que j’aurais préféré que l’histoire prenne davantage son temps.

Ce roman est une bonne lecture, parfaite pour initier les jeunes lecteurs au genre horrifique, mais quand on est comme moi une fan inconditionnelle de l’auteur, on en aurait voulu plus !

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