vendredi 29 juin 2018

Forbidden Love T.4

Titre : Forbidden Love T.4
Auteur : Miyuki Kitagawa
Édition : Akiko
Pages : 191
Note : 3 / 5
Une surprise de taille attend Yoshiki et Kasumi à leur retour de voyage : leur mère est revenue sans prévenir de New York. Arrivera-t-elle à percer à jour le secret inavouable qui entoure ses deux enfants ?
Mais un espoir germe dans l'esprit de Yoshiki : et si ce lien de parenté qui l'unit à Kasumi et qui les empêchent de vivre pleinement leur amour n'existait pas ? Le jeune homme va se mettre à effectuer des recherches pour découvrir si la passion qu'ils ressentent l'un et l'autre est aussi interdite qu'elle paraît l'être...





Avis de Cyrlight



Dans ce quatrième tome de Forbidden Love, Yoshiki et Kasumi sont de retour chez eux, où leur mère les attend. Cela les renvoie à la dure réalité de leur condition de frère et sœur, qu'ils s'étaient pourtant résolus à accepter. En plus des difficultés que le couple traverse, Kazuki n'a toujours pas l'intention de renoncer à Kasumi, pendant que Kyôko semble sombrer dans un déni malsain.

J'ai trouvé ce tome encore plus confus que les précédents. Il est parfois très difficile de s'y retrouver, notamment quand plusieurs personnages s'expriment. Le physique de la mère de Yoshiki et Kasumi est également troublant, car il est assez masculin, et j'ai manqué plus d'une fois de la confondre avec Kazuki.

L'intrigue évolue, tout comme certains personnages. J'apprécie particulièrement la métamorphose de Kyôko, jusqu'ici douce et bienveillante, qui prend désormais des airs de psychopathe manipulatrice, prête à tout pour écarter Kasumi et faire en sorte que Yoshiki lui revienne.

En revanche, je n'aime pas le pathos dans lequel s'enfonce le frère et la sœur. Ils soufflent le chaud et le froid, et c'est agaçant à force de les voir changer d'avis. Tantôt ils sont prêts à accepter le péché de l'inceste, tantôt ils se l'interdisent.

À la fin du tome 3, cette question semblait être résolue, et pourtant elle est relancée quand Kasumi, portée par l'espoir que Yoshiki et elle ne soient pas liés par le sang, déchante en découvrant qu'il est bel et bien son frère. Quant au fait de le « rendre » à Kyôko, sans même lui demander son avis, cela frise le ridicule.

En conclusion, cette suite est assez décevante par rapport au début du manga, mais l'évolution de Kyôko donne tout de même envie de voir comment l'histoire va se poursuivre, et si Yoshiki va accepter si aisément d'être évincé par sa sœur.

jeudi 28 juin 2018

PAL #ÉTÉ2018

PAL #ÉTÉ2018


Avez-vous déjà préparé votre PAL de l'été ? Que contient-elle ?
Voici un petit aperçu de la mienne : beaucoup de romans et quelques mangas.

Bon été et bonne lecture !
Cyrlight





A l'ombre de l'arbre kauri (Sarah Lark)
Catacomb city : La rébellion (Hilary Wagner)
Assassin's Creed : La croisade secrète (Olivier Bowden)
Sherlock, Lupin & moi : L'énigme de la rose écarlate (Irene Adler)
Chroniques du monde émergé T.1 (Licia Troisi)
Century : L'étoile de pierre (Pierdomenico Baccalario)
Forbidden love T.5 (Miyuki Kitagawa)
A silent voice T.1 (Yoshitoki Oima)

dimanche 24 juin 2018

Dunkerque

Titre : Dunkerque
Auteur : Joshua Levine
Édition : HarperCollins
Pages : 384
Note : 2.5 / 5
L’espoir est une arme. La survie est une victoire.
Dunkerque, mai 1940 : plus de 300 000 soldats alliés échappent à l’armée allemande lors d’une évacuation maritime spectaculaire. L’histoire de ce sauvetage héroïque qui dura neuf jours – du 27 mai au 4 juin 1940 – et des soldats, marins, pilotes et civils qui y participèrent, est entrée dans la légende.
Cette opération que Churchill qualifia de « miracle » est ici racontée Joshua Levine, auteur de plusieurs livres d’Histoire devenus des best-sellers.
Enrichi de nouveaux témoignages de vétérans et de survivants, Dunkerque est le compte rendu fascinant à plusieurs focales (au sol, en mer et dans les airs) d’une glorieuse défaite qui mena les Alliés vers la victoire.



Avis de Cyrlight




Dunkerque est un roman historique, qui effectue le parallèle entre l'évacuation anglaise lors de la Seconde Guerre mondiale et le long-métrage éponyme réalisé par Christopher Nolan.

La mention « livre officiel du film évènement » affichée sur la couverture est quelque peu trompeuse. Pourquoi ? Je m'attendais tout simplement à lire une novélisation, alors qu'il s'agit d'une œuvre purement historique. Même si je conviens que cette erreur est due à mon inattention (j'aurais dû vérifier plus attentivement), j'ai vite grincé des dents.

Ce livre n'a beau compter que trois cents et quelques pages, c'est un pavé d'énumérations de lieux, de noms, de stratégies, de matériel militaire... J'ai beau m'intéresser à l'Histoire, ayant très peu de connaissances sur la Seconde Guerre mondiale, tout cela m'a paru indigeste.

À moins d'être vraiment passionné ou d'avoir déjà pas mal de notions, on oublie quasiment au fur et à mesure ce qu'on vient de lire, tant le contenu du texte est dense. Si on ne peut que louer le travail et les détails fournis par l'auteur, on peut aussi lui reprocher le caractère soporifique que son ouvrage. À cause de cela, on s'enlise dans la narration et on décroche peu à peu.

Venir à bout de Dunkerque m'aura demandé un temps considérable, et même à présent que je l'ai terminé, je ne suis pas certaine d'avoir retenu grand-chose, hormis un profond sentiment d'ennui. J'ai toujours été d'avis que la meilleure façon d'apprendre, c'est de le faire en se captivant pour son sujet, or cette lecture est tout sauf prenante.

Je mets la moyenne à ce livre, car il n'est tout de même pas dépourvu d'intérêt et saura sûrement en séduire d'autres mieux que moi.

mardi 19 juin 2018

Insaisissable T.3 : Ne m'abandonne pas

Titre : Insaisissable T.3 : Ne m'abandonne pas
Auteur : Tahereh Mafi
Édition : Michel Lafon
Pages : 398
Note : 2 / 5
Je suis insaisissable. Je veux t’appartenir. Je ne te fais pas confiance. Je m’en remets à toi. La terre tremble. Mon cœur aussi. Je leur serai fatale. Je te suis vitale. Le monde se meurt. Je meurs sans toi. Le Point Oméga a été détruit. La rébellion est écrasée et Juliette ignore si ses amis, ou même Adam, l’homme qu’elle aime, ont survécu. Sa volonté de renverser la dictature du Rétablissement n’en est que renforcée. Elle est prête à tout pour y parvenir, jusqu’à faire appel à son ennemi de toujours : Warner, le séduisant commandant du secteur 45. Tout les oppose, mais ils ne peuvent agir l’un sans l’autre, la survie de leur monde agonisant en dépend. Lui seul peut enseigner à Juliette comment maîtriser ses immenses pouvoirs… mais il attend d’elle bien plus encore.



Avis de Cyrlight




Dans Ne m'abandonne pas, Juliette a survécu à la balle tirée par Anderson grâce à l'intervention des jumelles et est désormais aux mains de Warner, qui la cache de façon à ce que son père ignore qu'elle est toujours en vie. Juliette, assoiffée de vengeance, n'a pas l'intention d'en rester là.

Commençons par les points positifs. J'ignore si c'est dû au fait qu'on s'y habitue au bout de trois tomes, mais j'ai trouvé le style un peu moins insupportable que dans les deux premiers. Voilà, c'est tout.

Les points négatifs, maintenant. Dans mes critiques des tomes 1 et 2, je comparais Juliette à Malicia (X-men). Pardonnez mon erreur, en fait, c'est Jean Grey. Elle a un potentiel illimité, elle sait tout faire, elle est indestructible... Bref, c'est une Mary-Sue en puissance.

À côté de cela, elle est toujours aussi égoïste. Elle apprend que tout le Point Oméga a été détruit, que des dizaines de personnes ont été massacrées, mais à aucun moment elle songe que si elle avait décidé de s'entraîner un peu au lieu de passer tout le second tome à pleurer sur son sort ou à taper la causette avec Warner, elle aurait eu les moyens de les protéger.

Parlons-en, de ces morts, d'ailleurs. Ou plutôt, n'en parlons pas, parce que c'est bien le problème : on s'en fiche. Tous les personnages qui ont plus ou moins joué un rôle dans Ne m'échappe pas sont toujours en vie, et je serais bien incapable de citer le nom d'une seule des victimes du Rétablissement. Je crois que le plus gros, c'est quand même James qui, malgré sa peur, a miraculeusement eu l'idée de fuir le Point Oméga. (Facilité scénaristique, quand tu nous tiens...)

Juliette sombre donc dans la soif de vengeance et la mégalomanie, puisqu'elle s'auto-proclame future dirigeante du secteur 45. Comment une fille qui a passé des mois coupée du monde, qui ne sait même pas ce qui s'y passe et qui n'a surtout jamais manifesté le moindre intérêt pour autre chose que sa petite personne peut-elle s'estimer digne de commander ? Elle n'y connaît strictement rien, et le pire, c'est que ça ne choque personne, pas même ceux qui auraient été bien plus compétents qu'elle pour cette tâche (Kenji, Castel...).

Je n'ai pas non plus aimé l'image donnée d'Adam dans ce tome. C'est à peine s'il ne passe pas pour le méchant, or si Warner a des excuses pour à peu près toutes les horreurs qu'il a pu commettre, il n'en demeure pas moins qu'il a tenté de le tuer, et ce dans d'atroces souffrances. Difficile d'attendre d'Adam qu'il ferme les yeux et oublie, pourtant c'est ce que tout le monde semble exiger de lui.

Quant à la bataille finale, à l'instar du tome 2, elle est expédiée dans les trente dernières pages. Presque pas d'action, donc, ce qui va de pair avec le développement de l'univers mis en scène par l'auteur, proche de zéro. En trois tomes, on n'a toujours aucune indication précise sur le monde, sur son état et sur les solutions que sa majesté Juliette va pouvoir mettre en œuvre pour l'améliorer. Mais après tout, qu'est-ce que ça peut faire ? Elle a gagné la guerre, elle file le parfait amour et tous ses amis sont vivants. On ne va pas en plus demander à l'histoire d'avoir de la profondeur, si ?

Vous l'aurez compris, Insaisissable est pour moi un échec monumental. Une héroïne insupportable, un scénario bancal, un contexte quasi-inexistant... Ce que j'en retiendrai essentiellement, c'est que plus on progresse dans la lecture et moins il y a de meubles à sauver. À bon entendeur...

samedi 16 juin 2018

Forbidden Love T.3

Titre : Forbidden Love T.3
Auteur : Miyuki Kitagawa
Édition : Akiko
Pages : 191
Note : 3.5 / 5


Yoshiki quitte Tokyo pour revenir à Saga. Mais la douce compagnie de Kyôko n'arrive pas à lui faire oublier l'amour qu'il porte à Kasumi. Incapable de résister à cet amour et au désir qui le dévorent, Yoshiki part retrouver Kasumi. Mais cette passion interdite ne va-t-elle pas finir par les détruire ?






Avis de Cyrlight



Dans ce troisième tome de Forbidden Love, les sentiments de Kasumi et Yoshiki deviennent de plus en plus incontrôlables, et ont des répercussions sur leur entourage. Kazuki cherche désespérément à se détourner de son amour pour Kasumi, pendant que Kyôko prend conscience que quelqu'un d'autre occupe le cœur et l'esprit de Yoshiki.

Commençons par les points négatifs. La confusion est hélas toujours au rendez-vous (il m'a fallu plusieurs pages pour comprendre que Kyôko se trouvait à Tokyo) et, autre point négatif qui m'interpelle également depuis le début de ce manga, ce sont les gros soucis de proportions dans les dessins. Des doigts interminables, des mains énormes... Cela entraîne un manque d'esthétisme.

Même si j'ai un peu moins apprécié ce tome que le précédent, il a le mérite de relancer l'intrigue et la fin laisse présager une association, en quelque sorte, de Kyôko et Kazuki qui donne envie de voir comment ce carré amoureux va évoluer.

mardi 12 juin 2018

Alien T.3 : Le fleuve de la douleur

Titre : Alien T.3 : Le fleuve de la douleur
Auteur : Christopher Golden
Édition : Huginn & Muninn
Pages : 323
Note : 3 / 5
Après avoir échappé à la mort sur la planète LV-426, Ellen Ripley est secourue puis interrogée par la compagnie Weyland-Yutani à bord de la station Gateway. À des milliers d’années-lumière de là, sur cette même planète rebaptisée Achéron, des colons ont élu domicile et tentent de terraformer cet astre balayé par les vents. Les arpenteurs Anne et Russel Jorden, parents de la petite Newt et membres de cette communauté, sont alors missionnés pour explorer un étrange vaisseau extraterrestre… Ce qu’ils vont y découvrir va bouleverser leur existence et faire couler un fleuve de douleur…



Avis de Cyrlight




Retour en arrière avec Alien, Le fleuve de la douleur, puisque loin d'être la suite du tome précédent, il s'agit d'une préquelle au film Aliens : Le retour. On y suit la vie des colons sur LV-426, rebaptisée Achéron depuis sa terraformation. Ils y mènent une existence difficile, qui le devient encore plus suite à la découverte d'un vaisseau extraterrestre...

Ce roman m'a paru un peu moins bon que les autres. Tout d'abord, je l'ai trouvé trop éparpillé sur les premiers chapitres, avec une alternance entre beaucoup de personnages. Les passages avec Ripley, qui je suppose étaient là pour donner une idée plus précise de la chronologie, font doublon avec le film et, surtout, l'intrigue tarde à démarrer. Les cent premières pages paraissent un peu longuettes, surtout qu'on sait déjà à quoi s'attendre et comment tout cela va se terminer.

Cela mis à part, l'écriture est toujours aussi plaisante et fluide (on ne sent même pas que les trois livres ont été écrits par des auteurs différents, peut-être grâce au travail de traduction) et une fois les péripéties lancées, l'histoire devient addictive, comme cela a été le cas pour les autres tomes.

Malheureusement, je ressors dans l'ensemble très déçue de cette trilogie. Déjà, je ne comprends pas du tout le choix de la chronologie. Pourquoi avoir fait un tome 2 qui suit le tome 1 des siècles dans le futur, pour ensuite revenir dans le « passé » avec le tome 3 ?

Sans parler des fins de La mer des chagrins et Le fleuve de la douleur, qui ne mènent finalement nulle part. D'un côté, on a Weyland-Yutani qui met la main sur des spécimens extraterrestres, de l'autre, on a enfin quelqu'un qui compte se dresser face à eux et leur toute puissance, et puis... Rien. Chaque fois, ça s'arrête.

C'est ce que je reprochais déjà au second tome, et cela ne fait que le confirmer. Dès qu'il s'agit de sortir du scénario type d'Alien, il semble n'y avoir plus personne. Il est frustrant de ne rien savoir sur toute la mythologie évoquée dans cette trilogie, frustrant de ne pas voir autre chose qu'une énième simple traque/survie à l'alien.

Certes, les histoires ne sont pas mauvaises (même si Le fleuve de la douleur m'a paru un ton en dessous des deux autres), mais elles ne se renouvellent pas. On sait quasiment à l'avance comment chaque tome va se finir, et il n'y aucune surprise dans le déroulement du scénario. Agréable à lire, donc, mais une déception dans l'ensemble.

vendredi 8 juin 2018

Forbidden Love T.2

Titre : Forbidden Love T.2
Auteur : Miyuki Kitagawa
Édition : Akiko
Pages : 191
Note : 4 / 5


Incapable de résister à ses désirs, Yoshiki décide de quitter l’appartement qu’il partage avec Kasumi. Laissée seule et désemparée, celle-ci finit par céder aux avances de Kazuki, son ami de toujours. Mais elle va devoir se rendre à l’évidence, tout l’amour de Kazuki ne réussira pas à chasser le beau Yoshiki de son esprit. Que va-t-elle pouvoir faire ?





Avis de Cyrlight



Forbidden Love continue dans la lignée de son premier tome de manière prometteuse. Kasumi est prise entre deux feux, tiraillée entre son amour interdit pour son frère et l'intérêt que lui porte son meilleur ami, qu'elle n'aime cependant pas autant. Quant à Yoshiki, il ne peut cesser de penser à sa sœur, même en présence de sa petite amie.

Dans ce manga, les deux protagonistes luttent contre leurs sentiments, tout en étant incapables de les refouler. Ceux qui les entourent commencent à avoir des soupçons, ce qui crée une petite tension dramatique. Si certains passages peuvent paraître un peu niais, l'ensemble l'est toujours moins que les autres œuvres du même genre.

En dépit de certains passages qui m'ont paru légèrement confus, comme cela avait déjà été le cas à la lecture du précédent tome, mon avis demeure sensiblement positif à l'égard de cette série. Je vais enchaîner avec la suite.

mardi 5 juin 2018

Arena 13 T.3 : Le guerrier

Titre : Arena 13 T.3 : Le guerrier
Auteur : Joseph Delaney
Édition : Bayard
Pages : 368
Note : 2.5 / 5
Les habitants de Gindeen se sont débarrassés du Protecteur qui gouvernait Midgard au nom des djinns et ont repris le contrôle de leur ville avec l'aide des Genthai. Mais les habitants de Midgard vivent toujours dans la peur de Hob.
Les Genthai préparent une expédition de l'autre côté de la Barrière et proposent à Leif de les accompagner. Ce dernier accepte. Il sait que son père a déjà fait le voyage. Il voit dans cette excursion un moyen d'en apprendre plus sur les djinns. À son retour, il détruira Hob pour venger la mort de ses parents.
De son côté, Kwin, la jeune fille qu'il aime, livre son premier combat dans l'Arène 13 !



Avis de Cyrlight




Dans ce troisième tome d'Arena 13, on suit cette fois-ci Leif au-delà de la barrière et de Midgard, dans un monde gouverné par les Djinns. Pendant que Kwin reste à Gindeen pour mener ses premiers combats dans l'Arène, sous la tutelle d'Ada et de son père, son petit ami et un groupe de Genthai suivent une carte tracée autrefois par Math, afin d'en vérifier l'exactitude.

Après un premier tome qui m'avait très peu emballée et un second que j'avais au contraire adoré, j'ai été très déçue par Le guerrier et il m'est même arrivé de m'ennuyer à la lecture, en particulier lors du périple de Leif sur la terre des Djinns.

Au niveau de la forme, j'ai assez peu apprécié la nouvelle alternance de points de vue. Quand un récit est raconté par un narrateur interne, cela me dérange toujours beaucoup d'être ballotée d'un personnage à l'autre, comme cela avait déjà été le cas avec le tome 14 de L'Épouvanteur.

Au niveau du fond, nombreux sont les points qui m'ont dérangée à la lecture de ce roman. L'histoire se concentrant désormais essentiellement sur Leif et Kwin, les autres personnages sont assez négligés, comme Thrym et surtout Deinon, qui est presque inexistant, alors qu'ils occupaient une place majeure dans La proie.

Quant à la fin, elle m'a fait froncer les sourcils plus d'une fois. Tout d'abord, l'attaque de la citadelle de Hob m'a paru relativement confuse, par moments, sans parler du Gramangar qui me laisse dubitative dans son utilisation et son fonctionnement.

Le reste est expéditif. Le groupe censé garder la Roue se fait décimer (à se demander à quoi il servait, au final), les morts sont si incongrues ou si rapides (pour ne pas dire à peine mentionnées) qu'elles ne provoquent quasiment aucune émotion, et là où le combat opposant Hob à Leif avait été bien développé, celui contre Kwin est bouclé en quelques paragraphes.

Il y a tout de même quelques points positifs à mettre au crédit de ce livre. L'apparition des Djinns, évidemment, mais aussi Kwin, que je trouve plus supportable à chaque nouveau tome. Autre chose, même si ce n'est qu'un détail, j'ai apprécié qu'on puisse situer géographiquement Midgard. Avant ça, je ne me serais jamais doutée que l'histoire se passait en Nouvelle-Zélande.

En dépit de cela, Arena 13 : Le guerrier n'en demeure pas moins une grosse déception et j'espère sincèrement que la suite inversera la tendance, comme le tome 2 avait réussi à le faire.

samedi 2 juin 2018

Une bouteille à la mer

Titre : Une bouteille à la mer
Auteur : Nicholas Sparks
Édition : Pocket
Pages : 317
Note : 3 / 5
Seul sur son bateau, un homme lance une bouteille à la mer. Au gré des vapes et du hasard, la bouteille aurait pu finir sa course n'importe où, et le message qu'elle enfermait ne jamais être lu... Mais elle a échoué sur une plage de Cape Cod. Et transformé la vie de la jeune femme qui se trouvait là. Theresa, journaliste et mère de famille divorcée, découvre, bouleversée, la plus belle lettre d'amour qu'elle ait jamais lue, la lettre d'un homme à la femme de sa vie, qui vient de mourir. Dès lors, elle ne pense plus qu'à retrouver l'auteur de cette lettre. Connaître son histoire, voir quel visage se cache derrière ces mots qui ont éveillé au plus profond d'elle-même un sentiment qu'elle n'ose pas encore nommer... Mais lui, saura-t-il de nouveau aimer et être aimé ?



Avis de Cyrlight




Une bouteille a la mer est une histoire d'amour qui met en scène une chroniqueuse divorcée, Theresa, et un jeune veuf, Garrett, dont elle va faire la connaissance grâce aux bouteilles qu'il a jetées à la mer, contenant toutes des messages à l'intention de son amour perdu.

Comme toujours avec Nicholas Sparks, la plume est agréable, mais le scénario est somme toute assez plat. Ce roman m'a beaucoup fait penser à Un choix, l'œuvre de l'auteur que j'ai la moins appréciée parmi celles que j'ai lues. Deux personnages se rencontrent, c'est le coup de foudre en l'espace de quelques jours, puis l'histoire vire au drame.

Le principal problème réside dans la longueur du livre. Il a beau être assez court, l'auteur s'attarde trop sur des détails qui ne mènent nulle part (je pense notamment à la scène où Garrett prépare des steaks, qui s'étale sur plusieurs pages) ou sur les badinages des protagonistes.

Comme j'apprécie les livres qui finissent mal, j'aurais tendance à dire que les derniers chapitres remontent le niveau, car ils rompent avec la mièvrerie et la monotonie des précédents, et confèrent une autre dimension émotionnelle au roman.

En conclusion, si vous aimez les histoires d'amour simples, sans prise de tête (et que vous n'avez pas peur des fins malheureuses), ce livre est fait pour vous. Si vous vous attendez à plus de profondeur, cependant, il risque fort de vous décevoir.