lundi 28 mai 2018

Forbidden Love T.1

Titre : Forbidden Love T.1
Auteur : Miyuki Kitagawa
Édition : Akiko
Pages : 189
Note : 3.5 / 5


En voyage à Rome, Kazumi passe une nuit avec un bel inconnu. Revenue au Japon, elle découvre avec stupéfaction que l’inconnu en question n’est autre que son frère qu’elle n’a pas vu depuis une quinzaine d’année et avec qui elle doit partager un appartement. Elle se retrouve alors déchirée entre ses sentiments et ce que la morale lui dicte de faire.





Avis de Cyrlight



Forbidden Love est un manga portant sur le thème de l'inceste (demi-)frère/sœur. Kasumi, partie pour Rome à la suite d'une déception amoureuse, fait la rencontre d'un bel inconnu avec qui elle passe une nuit... pour découvrir à son retour au Japon qu'il s'agit du fils de son défunt père.

Ce premier tome est particulièrement réussi. Il prend le temps de poser les bases de l'intrigue, de présenter les personnages et les relations qu'ils entretiennent entre eux (Yoshiki, Kasumi, son meilleur ami amoureux d'elle...). L'histoire ne démarre pas trop vite, ce qui permet de bien se plonger dedans.

J'avais quelques à priori avant ma lecture, car à la vue de la couverture, je craignais une omniprésence de scènes érotiques, comme dans Secret sweetheart, mais c'est finalement assez soft (du moins pour le moment), ce qui est paradoxal avec le fait que ce manga me paraît plus mature que tous ceux que j'ai pu lire sur le même thème jusque-là (Dear Brother !, par exemple).

Quelques points m'ont laissée dubitative, comme le fait qu'on habille un petit garçon en fille, ou le hasard qui fait que Kasumi est pile-poil tombée sur son frère, à quelques milliers de kilomètres de chez elle, mais malgré cela, c'est tout de même un bon début. À voir si la suite sera à la hauteur de cette première impression.

vendredi 25 mai 2018

Catacomb City T.1

Titre : Catacomb City T.1
Auteur : Hilary Wagner
Édition : Albin Michel (Wiz)
Pages : 398
Note : 3.5 / 5
Enfouie dans les Catacombes, vit une société de rats remarquablement intelligents, libres et heureux de vivre... Jusqu'au jour où un coup d'Etat mené par Billycan, un rat blanc pervers et cruel, remplace la démocratie par une dictature sanguinaire. Désormais, l'armée du commandant Killdeer, passée dans le camp de Billycan, traque sans pitié - quand elle n'assassine pas - ceux qui résistent. Trois jeunes orphelins, Vincent et Victor Nightshade et une jeune rate nommée Clover, fuient les soldats sans foi ni loi qui les poursuivent. Alors qu'ils vont être capturés, les trois héros trouvent un refuge inespéré dans le bastion de la Résistance organisée par Juniper. En effet, le vieux soldat n'est pas mort au combat, contrairement à la rumeur. Il a même un projet fou : battre le tyran et restaurer la liberté avec sa poignée de rebelles à laquelle se joignent les trois fugitifs...



Avis de Cyrlight




Catacomb City est un roman jeunesse qui évoque l'existence d'une cité souterraine habitée par des rats à l'étonnante longévité. Ayant un mode de vie proche de celui des humains, ils cohabitent ensemble jusqu'à ce que Killdeer et son diabolique bras droit Billycan prennent le pouvoir par la force pour instaurer une dictature. Des années plus tard, Vincent et son frère Victor, derniers survivants de leur clan, fuient pour ne pas être enrôlés dans l'armée et intègrent une rébellion secrète.

Cette histoire est une véritable surprise. Même s'il m'a fallu un petit moment avant d'entrer complètement dedans, je suis admirative de l'univers dans lequel tous ces petits rats évoluent. Je m'attendais à quelque chose de simpliste, vraiment destiné à un jeune public, mais en fait, il s'agit d'un roman passablement sombre.

Les personnages sont attachants, qu'il s'agisse des deux frères Nightshade, de Clover ou de la bienveillante mère Gallo. Cette œuvre réussit même l'exploit de nous rendre les vers de terre sympathiques ! Je crois bien que je ne les verrai plus jamais de la même manière, après avoir lu ce livre.

Les antagonistes ne manquent pas non plus de charisme, qu'il s'agisse du cruel et sanguinaire Billycan ou, contre toute attente à la vue de l'image qu'il présente au début, Killdeer lui-même. Cela rend parfaitement crédible l'embrigadement de leurs soldats et rend l'histoire encore plus réaliste.

L'intrigue est bien menée et le chapitre final se termine sur une révélation inattendue, qui ne peut qu'inciter à vouloir lire la suite, en espérant qu'elle se place dans la digne lignée de ce premier tome. Une lecture très plaisante, qui entraînera les lecteurs dans les catacombes.

jeudi 24 mai 2018

Pichi Pichi Pitch : La mélodie des sirènes T.2

Titre : Pichi Pichi Pitch : La mélodie des sirènes T.2
Auteur : Pink Hanamori / Michiko Yokote
Édition : Kurokawa
Pages : 192
Note : 3 / 5
Kaïto, qui ignore toujours le secret de Lucia et son identité réelle, est de plus en plus sous le charme de notre héroïne et cette attirance est réciproque. Malheureusement, notre sirène nage de plus en plus en eaux troubles et l'ombre diabolique de la main de Gackt plane de manière inquiétante au dessus son cœur et de celui de Kaïto. Vont-ils réussir à lui échapper ?! Pour protéger la mer, la paix et les gens qu'elles aiment, Lucia, Hanon et Lina devront utiliser toute la puissance du chant des sirènes !



Avis de Cyrlight



Ce tome 2 des Pichi Pichi Pitch se concentre essentiellement sur la relation entre Lucie et Kaïto, tandis que les princesses sirènes doivent continuer à repousser leurs ennemis, bien déterminés à prendre le contrôle de l'océan.

Quoiqu'un peu moins confus que le tome précédent, l'histoire est toujours très rapide et prend à peine le temps de se développer. La mission principale des princesses semble en retrait par rapport à la romance, ce qui accentue la mièvrerie de l'œuvre (Lucie qui se retrouve dans les bras d'un inconnu parce qu'il ressemble à Kaïto, Hippo qui ne cesse de leur répéter qu'une princesse a été localisée sans que les autres lui prêtent attention...)

Cette dernière surgit d'ailleurs un peu comme un cheveu sur la soupe pour aider le trio à vaincre ses ennemis. J'en profite d'ailleurs pour ajouter que les scènes de combat ressortent très mal à l'écrit. Faire de la voix des princesses leur arme principale n'était peut-être pas le choix le plus judicieux pour une œuvre papier.

Paradoxalement, ce manga n'est pas désagréable, en dépit de ses défauts. La lecture est sympathique et rapide. Les sirènes nous entraînent dans leur univers qui permet de se changer les idées sans prise de tête pendant un petit moment.

lundi 21 mai 2018

Le sang des Borgia

Titre : Le sang des Borgia
Auteur : Mario Puzo
Édition : Archipoche
Pages : 438
Note : 3 / 5
Élu pape en 1492 sous le nom d’Alexandre IV, Rodrigo Borgia fut l’une des plus extraordinaires fripouilles de son époque. Avant de servir Dieu, le nouveau souverain pontife cherche d’abord à servir les siens, à commencer par ses enfants, Juan, César, Geoffroi et Lucrèce. 
Mais sa position dominante et son népotisme vont susciter des jalousies, qui bientôt deviennent meurtrières… En cette Italie de la Renaissance, intrigues, complots et empoisonnements ne sont pas de vains mots !
À la mort de Rodrigo, l’ennemi de la famille, le Cardinal della Rovere lui succède. Et c’est tout le clan Borgia qui se trouve en danger. César, qui inspirera à Machiavel le personnage du Prince, se réfugie à Naples avant de fuir en Espagne, où il sera fait prisonnier. Mais, bien décidé à retrouver le statut qui était le sien, il s’évade et ourdit sa vengeance…




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Le sang des Borgia est un roman historique qui retrace l'histoire de cette célèbre famille italienne à la réputation sanglante. De l'ascension au pontificat de Rodrigo, dit Alexandre VI, à la chute de Cesare, le Valentinois, c'est une véritable fresque que nous offre Mario Puzo.

Sans être incollable sur cette période de la Renaissance, les faits rapportés par l'auteur m'ont paru sensiblement exacts, ce qui est un très bon point à côté d'autres œuvres (je pense notamment à la série télévisée) qui prennent parfois des libertés plus ou moins importantes avec l'Histoire.

L'autre qualité qu'il faut mettre au crédit du romancier, c'est son objectivité. Après avoir lu Les Borgia d'Alexandre Dumas, où ce dernier avait clairement un parti pris contre eux, il est bon de lire un récit qui ne les dépeint pas nécessairement comme des monstres, même s'ils n'étaient pas exempts de défauts.

Passons à présent aux côtés négatifs, à commencer par le style. La plume est agréable et se lit facilement, mais la façon dont l'histoire est contée est beaucoup moins plaisante. Elle tient davantage du documentaire que du roman, car elle se concentre davantage sur les évènements marquants de la vie des Borgia, sans trop développer le reste.

Tout s'enchaîne très vite, avec parfois des va-et-vient dans la chronologie qui m'ont brièvement perdue. Certains éléments semblent aussi tomber comme un cheveu sur la soupe, des personnages sont mentionnés et disparaissent pendant plusieurs dizaines de pages, avant de réapparaître brusquement...

Si j'ai apprécié la part belle faite à Geoffroi, trop souvent négligé, je n'en dirais pas autant de Michelotto. En plus d'être assez en retrait dans cette œuvre, il semble essentiellement à la solde du pape, alors qu'il est plus généralement présenté comme le bras droit de Cesare.

Je terminerai sur les prénoms. La plupart sont en italien, comme il convient, or Cesare et Lucrezia sont tous deux nommés à la française (César et Lucrèce). C'est assez déroutant, et surtout cela jure avec le reste.

En conclusion, Le sang des Borgia est le livre idéal si vous souhaitez en apprendre davantage à leur sujet, mais ne vous attendez pas à une histoire très romanesque. Elle aurait sûrement gagné à être plus développée, peut-être en plusieurs tomes, un peu à la manière du manière du manga Cesare de Fuyumi Soryo.

vendredi 18 mai 2018

Secret sweetheart T.4

Titre : Secret sweetheart T.4
Auteur : Kotomi Aoki
Édition : Soleil
Pages : 192
Note : 3 / 5



Iku et Yano se rapprochent de plus en plus. Le jeune homme prend plaisir à taquiner son amie mais aussi Yori qui ne peut s’empêcher de s’inquiéter de voir tourner autour de sa soeur son encombrant ami.







Avis de Cyrlight



Bien que ce quatrième tome de Secret sweetheart fasse quelque peu office de transition, je l'ai préféré aux autres. Yori est à l'internat loin de chez lui et Iku décide de gagner de l'argent en travaillant pour pouvoir lui rendre visite, mais c'est sans compter sur Yano qui s'intéresse particulièrement à elle.

Le point positif de ce tome, c'est l'humour. Il est très drôle, beaucoup plus léger que les autres et l'absence de scènes érotiques n'est pas pour me déplaire. Je reprochais précédemment la niaiserie exagérée d'Iku, mais elle retrouve cette fois son côté candide et adorable qui prête à sourire. Quant à son petit chiot, il est tout aussi craquant.

J'aime beaucoup Yano, le garçon que Yori a mis dans la confidence de son secret (ce dont il aurait mieux fait de s'abstenir, soit dit en passant). Il est bien plus agréable que le frère d'Iku et si lui aussi éprouve des sentiments pour la jeune fille, ils semblent moins égoïstes, moins malsains. (Par malsain, je ne fais pas référence au lien de parenté des jumeaux, mais à la manipulation et aux coups tordus dont Yori accable sa sœur.)

Des rebondissements sont à prévoir pour la suite, avec le triangle amoureux qui est en train de se former, l'arrivée de Tomoka dans le même lycée que Yori et surtout la révélation qui clôturait le tome 3, sur laquelle aucune information n'a été fournie. À voir comment tout cela évolue.

jeudi 17 mai 2018

Jane Eyre

Titre : Jane Eyre
Auteur : Charlotte Brontë
Édition : Pocket
Pages : 695
Note : 2 / 5
Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l'Angleterre victorienne et à trouver l'amour... Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foi en son avenir, une intrigue où se succèdent mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles : le plaisir de lire Jane Eyre est toujours aussi vif. Comme elle, on veut croire que rien n'est écrit d'avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus.




Avis de Cyrlight



Considéré comme un classique de la littérature anglaise, Jane Eyre narre l'histoire d'une jeune orpheline devenue enseignante, qui trouve par la suite une place de gouvernante chez M. Rochester, pour qui elle développe rapidement des sentiments amoureux.

Le roman de Charlotte Brontë a beau avoir une réputation qui n'est plus à faire, il n'a pas eu l'effet escompté sur moi, car je me suis ennuyée pendant sensiblement toute ma lecture.

Le style est lourd, les phrases sont interminables, et à cause de cela, l'histoire peine à avancer. Pour donner une idée plus précise, l’événement majeur décrit dans le résumé (à savoir l'existence de la femme aliénée de M. Rochester) ne survient qu'aux alentours de cinq cents pages, soit aux deux tiers du livre !

Les dialogues, loin d'apparaître comme une bouffée d'air frais au milieu de ces imposants pavés descriptifs ou narratifs, m'ont paru très téléphonés. Les personnages discourent à n'en plus finir sur des sujets souvent inintéressants, dont on se passerait volontiers.

D'ailleurs, parlons-en, des personnages. Je n'ai pas du tout accroché à Jane, tant elle m'est souvent apparue en contradiction avec elle-même. Tantôt froide et distante, tantôt rebelle ou condescendante, tantôt soumise et passive... Difficile de se faire une idée fixe sur elle.

Quant à M. Rochester, il est tout simplement insupportable, et je n'ai eu de cesse de me demander comment Jane pouvait l'aimer. Il méprise ouvertement Adèle pour qui elle a de l'affection, il est brusque et manipulateur, et pousse le vice au point de se servir d'une autre femme pour la rendre jalouse.

Seuls personnages secondaires sont agréables (Bessie, Mme Fairfax, les sœurs de Saint-John...), ce qui rend leurs apparitions bienvenues et offre un (unique) point positif à l'histoire.

La fin est décevante, à cause des heureux hasards qu'elle présente. Combien de chances Jane avait-elle de rencontrer sa famille alors qu'elle est censée ne plus en avoir ? Sans parler de la voix de M. Rochester qui lui parvient soudain de la façon la plus irrationnelle qui soit, après qu'un drame l'a libéré de son premier mariage.

Si le charme de Jane Eyre a opéré sur beaucoup, il n'aura pas fonctionné sur moi. N'ayant pas non plus apprécié Les Hauts de Hurlevent, pour des raisons différentes, je doute d'avoir envie de m'aventurer plus loin avec les sœurs Brontë.

vendredi 11 mai 2018

Secret sweetheart T.3

Titre : Secret sweetheart T.3
Auteur : Kotomi Aoki
Édition : Soleil
Pages : 180
Note : 2.5 / 5

La relation secrète et taboue qui s’est installée entre Iku et Yori ne tarde pas à connaître les troubles d’une tempête sentimentale. Lorsqu’Iku apprend la relation que son frère a eue autrefois avec sa meilleure amie (Yûka), elle ne peut s’empêcher de se sentir meurtrie au plus profond d’elle-même. Entre déception, jalousie et rage d’apprendre que son frère jumeau avait des choses à lui cacher, elle décide de se venger en lui annonçant une relation avec le beau Nakamura, son premier amour d’enfant...



Avis de Cyrlight



Après avoir franchi l'ultime tabou de l'inceste avec sa sœur jumelle Iku, Yori part étudier dans un lycée éloigné, ce qui les sépare. Malgré cela, ses sentiments pour Iku sont toujours aussi forts, et elle-même vit très mal le départ de son frère avec qui elle a toujours vécu.

Si j'avais relevé une légère amélioration au niveau des protagonistes dans le tome précédent, j'ai été assez déçue par celui-ci. Yori continue à se montrer égoïste, arrogant et manipulateur. Quant à Iku, si elle se rebellait un peu, notamment en prétendant fréquenter un autre garçon, elle est redevenue une adolescente naïve et pleurnicharde. Certes, cela la rend attachante, mais parfois tellement idiote qu'on la secouerait volontiers.

J'apprécie en revanche le nouveau personnage qui fait son apparition et qui devine rapidement le secret de Yori. Secret que ce dernier révèle un peu trop brutalement, pour ne pas dire comme un cheveu sur la soupe, à l'un de ses amis. C'est si brusque et si inattendu que j'ai d'abord cru que cette scène se passait seulement dans sa tête.

Si la fin relance le suspens, elle m'a également fait grincer des dents. J'ai peur que cette histoire ne se dirige vers un « faux » inceste, comme c'est le cas dans Dear Brother !, ce qui m'avait déplu. À croire que les auteurs se plaisent à lancer une histoire tabou, mais sans avoir le courage d'aller jusqu'au bout. Je pars sceptique pour la suite.

mardi 8 mai 2018

Sherlock, Lupin & moi T.2 : Dernier acte à l'opéra

Titre : Sherlock, Lupin & moi T.2 : Dernier acte à l'opéra
Auteur : Irene Adler
Édition : Albin Michel Jeunesse
Pages : 304
Note : 4.5 / 5
Septembre 1870. Sherlock Holmes, Arsène Lupin et Irene Adler sont ravis de se retrouver à Londres après leur été mouvementé à Saint-Malo. Mais une fois sur place, Lupin n'a pas le coeur à la fête. Et pour cause, son père, Théophraste, est accusé d'avoir assassiné le secrétaire d'un célèbre compositeur. Quand Ophelia Merridew, la fameuse cantatrice disparaît à son tour, c'en est trop pour les trois amis qui se jurent de trouver le coupable coûte que coûte... Des bas-fonds de Londres jusqu'aux coulisses de l'Opéra, nos détectives ne reculeront devant rien pour rétablir la vérité !



Avis de Cyrlight



Fini Saint-Malo, c'est cette fois-ci vers Londres que se dirige Irene Adler dans Dernier acte à l'opéra. À défaut d'avoir pu convaincre son épouse de les suivre, son père a décidé de l'éloigner de Paris, à cause de la guerre qui fait rage entre la France et la Prusse. Outre-Manche, elle retrouve non seulement son grand ami Sherlock Holmes, mais également Lupin.

Ce second tome est encore plus captivant que le premier. Les enjeux ont changé et le trio enquête désormais moins par envie que dans le but d'innocenter Théophraste, le père de Lupin, arrêté et accusé d'un meurtre sordide, que les adolescents vont devoir élucider.

En parallèle de l'enquête, le mystère s'épaissit autour des origines d'Irene. Si on sait déjà qu'elle a été adoptée, sa naissance semble cacher beaucoup de choses, ce qui promet le développement d'une fascinante intrigue secondaire sur le long terme.

L'histoire, en plus d'être écrite avec une fluidité parfaite, la rendant accessible à tous, dose parfaitement l'humour et les scènes plus sombres. Bien que ce livre soit avant tout destiné à un jeune public (mais dont les autres auraient tort de se priver), cela reste tout de même un polar, où l'action et le suspens sont au rendez-vous.

Le tout est globalement très addictif. Une fois lancé, difficile de reposer ce livre qui nous entraîne aux quatre coins de Londres, des endroits les plus prestigieux (l'opéra, l'hôtel d'Irene) aux plus malfamés, au rythme de l'enquête.

Ne connaissant pas (ou peu) les œuvres originales de Sherlock Holmes et d'Arsène Lupin, je doute d'avoir remarqué toutes les références, mais j'ai beaucoup ri lorsque Irene et le futur détective se retrouvent devant une certaine maison qui se situe au 221B Baker Street...

Encore un énorme coup de cœur pour ce second tome des aventures de Sherlock, Lupin & moi. C'est vraiment une œuvre excellente, accessible à tous et qui a pour seul défaut d'être trop vite terminée. En espérant que la suite soit d'aussi bonne facture.


Coup de ♥

jeudi 3 mai 2018

Pichi Pichi Pitch : La mélodie des sirènes T.1

Titre : Pichi Pichi Pitch : La mélodie des sirènes T.1
Auteur : Pink Hanamori / Michiko Yokote
Édition : Kurokawa
Pages : 192
Note : 3 / 5
Lucia Nanami, la princesse sirène du Pacifique Nord, arrive sur terre avec son pingouin Hippo pour récupérer la perle rose. Lucia l’a jadis confiée à un jeune garçon, après l’avoir sauvé de la noyade. Il lui faut être prudente, car un démon nommé Gackt, tente de capturer les princesses sirènes et de voler leurs perles. Lucia fait ainsi la connaissance de Hanon et Lina, deux autres princesses qui ont fui leur royaume pour échapper à Gackt. Ensemble, elles sont prêtes à tout pour lutter contre le démon marin...



Avis de Cyrlight



La mélodie des sirènes, ou Pichi Pichi Pitch, est un manga de type magical girl mettant en scène une princesse sirène du nom de Lucie, qui se rend sur la terre ferme pour tenter d'y retrouver sa perle magique, nécessaire pour combattre ses ennemis.

Commençons par les points négatifs. L'histoire est très confuse. Tout va très vite, les scènes s'enchaînent brusquement et on ne connaît pas vraiment les enjeux de l'histoire, si ce n'est que des méchants veulent s'en prendre aux princesses qui doivent les combattre. Je crois que j'aurais été complètement perdue si je n'avais vu quelques épisodes de l'animé au préalable.

Les points positifs, à présent. Malgré un scénario plus ou moins bancal, les personnages sont frais, sympathiques et amusants. Ce n'est pas ce manga qui révolutionnera le genre magical girl, mais comme la plupart, sans être forcément profond ou captivant, il est assez divertissant.

Sentiments mitigés, donc, à la suite de ce premier tome. Ça se lit vite, bien, et ce n'est pas désagréable, mais le déroulement de l'histoire désarçonne par son côté confus, au risque de perdre pied sans une connaissance minimale de l'univers.